Le Projet Bleiberg

Le Projet Bleiberg

Quatrième de couverture :

1942. Pologne. Camp de Stutthof. Le chef suprême de la SS rencontre secrètement le scientifique en charge du plus important projet du IIIe Reich.

De nos jours, Etats-Unis.
Jay Novacek, jeune trader new-yorkais, dépressif et alcoolique, reçoit la visite de deux émissaires de l’armée. Son père, haut gradé de l’US Air Force, vient de mourir dans d’étranges circonstances.. Aussitôt, la C.I.A. dépêche une pétillante recrue pour protéger le fils du défunt..

Au même moment, près de la base de Langley en Virginie, un agent du Mossad abat un espion à l’issu d’un interrogatoire musclé.
Muni de nouvelles informations, il se rend vers son prochain objectif : un certain Jay Novacek.

Venue des heures les plus sombres de l’Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l’humanité toute entière. N’est-il pas déjà trop tard pour l’arrêter ?

Mon avis :
Le Projet Bleiberg est le deuxième roman de David S. Khara, mais c’est aussi le premier d’une trilogie.
Tout comme dans Les Vestiges de l’Aube, l’histoire débute à New-York. Sauf que cette fois-ci, nous quittons l’univers fantastique pour nous plonger dans l’Histoire et l’espionnage ; alors que le père de Jay meurt, ce dernier reçoit en héritage une bien étrange clé. Pas de chance pour lui, c’est à ce moment qu’une horde d’assassins se lance à ses trousses !

J’ai beaucoup aimé ce roman, pour plusieurs raisons.
On ouvre le livre, on commence la lecture, on suit la vie d’un trader alcoolique, les choses se mettent en place… Et subitement, on est dans une affaire d’espionnage, d’expériences datant de la Seconde Guerre mondiale, et les protagonistes du roman se retrouvent dans une course-poursuite avec leurs ennemis, et ce des Etats-Unis à l’Europe !
Le récit est intéressant, et en plus j’aime bien lorsque les auteurs font un sympathique mélange d’Histoire et de fiction. Je ne m’en suis donc lassée à aucun moment, et j’ai dévoré Le Projet Bleiberg !
A cela s’ajoutent des personnages très attachants, notamment Morgenstern. Bon, petit bémol tout de même : peu de femmes, et celles-ci sont carrément moins intéressantes que ces messieurs.
Pour ce qui est de la narration, qui se fait à bon rythme, elle est à la troisième personne, excepté lorsque l’on suit Jay : le récit est alors raconté à la première personne. J’ai fortement apprécié ce procédé ; autant cela n’aurait pas été très intéressant de nous livrer les pensées de machines à tuer, autant celles de Jay le sont. En effet, il s’agit d’un homme ordinaire qui se retrouve au beau milieu d’une affaire d’espionnage ! De plus, en parfait anti-héros, ce personnage s’avère très doué pour le cynisme, chose que j’apprécie car cela évite d’avoir des protagonistes trop lisses et de varier leur caractère (ce n’est pas toujours bien fait, et cela peut vite devenir pénible, mais là, je n’ai rien à redire).

La suite !
J’ai été très satisfaite par ce roman, d’autant plus qu’il y a de bons rebondissements. Je lirai donc très bientôt la suite. Cela étant dit, je crains qu’elle ne soit pas aussi imprévisible que ce premier tome. Verdict très prochainement !

EDIT : ça y est, j’ai lu la suite, et j’ai beaucoup aimé !

Le Projet Bleiberg, David S. Khara • Editions Critics • 2010 • 270 pages • 17,30€ • Genre : thriller, espionnage • ISBN : 2953499822

2 réflexions sur “Le Projet Bleiberg

Laisser un commentaire