Batman, t.2 : La nuit des Hiboux

Batman, t.2 : la nuit des Hiboux

Quatrième de couverture :

La Cour des Hiboux prend son envol, et la nuit à venir pourrait bien signer la destruction de Gotham City elle-même. Lancés depuis les hauteurs de la ville, les Ergots, émissaires assassins de la Cour, ont pour mission de mettre à mort les personnalités les plus progressistes de la cité, laissant à leurs maîtres le champ libre pour étendre leur emprise. Les prochains noms sur leur liste : Lincoln March et Bruce Wayne…

Mon avis :
Ce deuxième tome est la suite directe de La Cour des Hiboux. Si vous n’avez pas encore lu ce premier volume, je vous suggère deux options : descendre tout en bas de ma chronique pour lire ma conclusion – sans spoiler – ou bien découvrir le tome 1 avant de lire cette chronique.

Nous avions laissé notre héros alors qu’il faisait d’importantes découvertes, et que la Cour lançait une horde d’Ergots meurtriers sur Gotham…
Dans La nuit des Hiboux, nous retrouvons notre chauve-souris préférée en pleine lutte contre l’armée de volatiles. Ce récit, s’étirant sur une nuit complète de lutte, s’avère assez court et prend fin à la moitié du volume. S’agissant plus de bataille qu’autre chose, j’ai donc moins apprécié cette partie des nouvelles aventures de Batman. A cela s’ajoutent de nouvelles révélations, vraies ou fausses, mais qui donnent une impression de « trop » à l’ensemble du récit, le décrédibilisant quelque peu à mon sens.
Et puis, il y a les dessins. Si Greg Capullo est toujours au rendez-vous, ce n’est pas le cas pour tous les épisodes présentés dans ce volume. En effet, pour le deuxième chapitre – et cela n’était pas spécifié sur la couverture – c’est Rafael Albuquerque qui prend le relais au dessin, tandis que Snyder est épaulé par James Tynion IV. En soi, le dessin de Albuquerque ne me déplaît pas, avec ses traits épais, façon pinceau… mais il détonne de trop avec celui de Capullo, car il est extrêmement différent – et c’est sans compter les yeux trop globuleux des personnages, et que Alfred a une pousse subite de cheveux sur le dessus du crâne. Et s’il n’y avait que ça ! Ce deuxième chapitre comporte un total de quatorze pages, dont une est la couverture, et trois sont… la première de couverture, présentée sous différentes nuances de gris. C’est joli, certes, mais j’aurais préféré des pages de BD à la place – normal, non ?
Après cette nuit de meurtres et de combats, le comics passe à tout autre chose avec un épisode intitulé «La chute de la Maison Wayne», et qui est consacré au père de ce cher Alfred : Jarvis. Nous faisons donc un bond dans le passé, et découvrons un récit faisant écho à la fameuse Cour des Hiboux.
Il en va de même avec le chapitre suivant, dessinée par Jason Fabok à qui l’on doit la première couverture de La nuit des Hiboux, et mettant en scène Mr. Freeze. Quant au dernier épisode, il n’a de lien avec aucun des épisodes précédents, en tout cas de prime abord. J’imagine que nous en saurons plus dans le troisième tome : Le deuil de la famille.

Même si j’ai bien aimé ce deuxième tome de Batman, j’ai tout de même quelques réserves. J’imagine que mes doutes seront balayés par la suite, mais je ne vais pas acheter le troisième tome pour le moment. Le premier était tellement bon, que je me retrouve au final avec une petite déception.

Batman, t.2 : La Cour des Hiboux, Scott Snyder (scénario) et Greg Capullo (dessin) • Titre VO : Batman Vol.2 : The City of Owls •  traduction : Jérôme Wicky • Urban Comics • 2013 • 208 pages • 19€ • Genre : super-héros, comics, polar • ISBN : 9782365772068

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