Premières lignes #1

Bonjour, amis lecteurs et amis lectrices !

Aujourd’hui, je me lance dans un rendez-vous qui aura lieu chaque semaine : Premières lignes.
Quand on ouvre un roman, les premières lignes sont importantes, car elles nous en disent beaucoup sur ce que nous allons lire : est-ce un récit à la première ou à la troisième personne ? L’histoire nous est-elle racontée au passé ou au présent ? Le chapitre est-il un numéro, un titre, ou encore le nom d’un personnage, et dans ce cas il y a de fortes chances pour que nous suivions un autre protagoniste au cours du prochain chapitre ? Sommes-nous directement plongés dans l’action ? Quel est le langage utilisé ? Etc.

Ces premières lignes nous disent beaucoup de choses.

Chaque semaine, je prendrais un livre – qui m’appartient, ou que l’on m’a prêté – dans ma bibliothèque et vous citerai ces lignes.
Je me contenterai des romans et des nouvelles, puisque vous présenter une bande dessinée ainsi n’aurait pas vraiment de sens.

Bonne découverte.

 

I
Une fête inattendue

Au fond d’un trou vivait un hobbit. Non pas un trou immonde, sale et humide, rempli de bouts de vers et de moisissures, ni encore un trou sec, dénudé, sablonneux, sans rien pour s’asseoir ni pour se nourrir : c’était un trou de hobbit, d’où un certain confort.
Sa porte, peinte en vert, était parfaitement ronde comme un hublot, avec un étincelant bouton de cuivre jaune placé exactement au centre. Elle s’ouvrait sur un hall en forme de tube, comme un tunnel ; un tunnel très confortable et sans fumée, avec des murs recouverts de lambris, un sol carrelé et garni de tapis, pourvu de chaises bien astiquées et de nombreuses patères pour accrocher chapeaux et manteaux : ce hobbit aimait la visite.

Le Hobbit, J.R.R. Tolkien, 1937.

Le Hobbit

Le Hobbit

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