Le Vieil homme et la mer

Le Vieil homme et la mer

Quatrième de couverture :

«Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C’est ton droit. Camarade, je n’ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m’est égal lequel de nous deux qui tue l’autre.
Qu’est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.»

Mon avis :
Ernest Hemingway est un auteur américain célèbre, et qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 1954. Si cela ne vous dit rien, vous en avez probablement entendu parler peu après les attentats qui ont eu lieu à Paris en novembre dernier : suite à cela, tout le monde pouvait voir un peu partout son roman Paris est une fête. Ce n’est toutefois pas de ce livre que je vais vous parler, mais du Vieil homme et la mer.
Pour commencer, si vous avez la même édition que moi, ne lisez surtout pas la préface ! Celle-ci nous présente une biographie de l’auteur avant de nous résumer l’histoire. Comme sur la quatrième de couverture il y avait une citation, je n’ai pas fait attention en lisant le résumé dans la préface : grave erreur puisqu’il nous raconte toute l’histoire ! Autant vous dire que ça a quelque peu gâcher le plaisir de ma lecture. Je tente donc d’écrire cette chronique sans prendre en compte ce point.

Santiago est un vieux pêcheur, assez doué. Malheureusement, cela fait près de 80 jours qu’il n’a rien pêché. Mais aujourd’hui, il le sent, la chance va tourner !
Le récit ne comporte aucun chapitre, et si cela peut s’avérer dérangeant pour quiconque aime faire une pause à la fin d’un chapitre (comme moi), cela s’avère toutefois une bonne chose, notamment quand arrive le moment où Santiago pêche un beau poisson : je me suis fatiguée, m’imaginant à ses côtés, espérant rapporter quelque chose cette fois-ci… J’ai rarement été aussi prise par un tel récit, qui n’est autre qu’une tranche de vie, bien que fictive. Comme il n’y a pas de chapitre, c’est comme si nous regardions un film.
Et c’est sans compter sur l’écriture d’Hemingway, qui s’avère efficace, d’autant plus que c’est écrit dans un langage assez familier, ce qui empêche toute neutralité et nous plonge dans une époque, un lieu.

Malgré tout, je n’ai pas réussi à apprécier pleinement ce court roman, à cause de cette préface certes intéressante, mais qui en dit beaucoup trop.
Je vous conseille toutefois ce classique de la littérature américaine : en lisant Le Vieil homme et la mer, j’ai compris pourquoi Ernet Hemingway avait obtenu le Prix Nobel. Et pour ma part, je lirai Paris est une fête quand j’en aurai l’occasion – en ne lisant la préface qu’après le roman, cette fois-ci.

Le Vieil homme et la mer, Ernest Hemingway • Titre VO : The Old Man and the Sea •  traduction : Jean Dutourd • Folio • 1952 (première parution) • 149 pages • 5,90€ • Genre : littérature américaine, tranche de vie • ISBN : 9782070360079

13 réflexions sur “Le Vieil homme et la mer

  1. Une touriste rêveuse dit :

    Depuis le temps que je voulais lire du Ernest Hemingway, je me suis penchée sur ce roman et j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire mais une fois au beau milieu du combat avec le poisson j’ai j’y étais en plein dedans !

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  2. petitzazu dit :

    Ma découverte de Hemingway a tout simplement été une catastrophe. J’ai aussi commencé par celui-ci, un peu comme toi, parce que le roman est un classique, parce que l’auteur a reçu un prix Nobel et que j’aime assez les romans … hmmm, comment dire … qui raconte simplement des tranches de vie, notamment dans la littérature américaine ! J’adore Steinbeck qui fait sans doute partie de mes auteurs préférés. Le roman m’a pourtant laissé insensible, je me suis juste ennuyé. Il faut croire que l’écriture de Hemingway ne m’a pas aidé à entrer dans le roman. Avant de lire à nouveau un Hemingway, je repasserais sans doute par la case Steinbeck ( je n’ai toujours pas lu les Raisins de la colère ).

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