Résumé de l’éditeur :
À l’issue d’une ère de guerres sanglantes, les Hommes sont parvenus à développer une civilisation aussi pacifique que prolifique.
Tellur est un monde en Paix, un rêve devenu réalité au prix de sacrifices incommensurables… et grâce à l’Édit d’Alambrisa.
Plus de trois-mille six-cent ans après la rédaction de l’Édit d’Alambrisa, Sicara Narki accède au prestigieux statut d’Apprentie et intègre le lieu de formation des Mages les plus puissants de Tellur, sous l’égide du plus mystérieux des professeurs.
Mais elle est loin de mener au Conservatoire la vie studieuse et sereine à laquelle elle a toujours aspiré. Une série de drames sans précédent vient perturber la Paix d’Alambrisa et très vite, l’Apprentissage de Sicara prend une tournure inattendue et dangereuse qui changera du tout au tout le cours de son existence…
… et peut-être même la civilisation de l’Édit tout entière.
Mon avis :
L’Edit d’Alambrisa est une histoire vaste, au cours de laquelle il se déroule beaucoup de choses, toutes tendant vers une finalité.
Si, généralement, une longue histoire est synonyme de redites, d’un nombre foisonnant de personnages, etc., ce n’est pas le cas dans le roman d’Alix d’Angalie. En effet, les différents protagonistes que nous rencontrons au cours du récit ne sont guère nombreux ; il est facile de mémoriser les personnages principaux, leur fonction, leur caractère, mais il est tout aussi facile de se souvenir des personnages secondaires et tertiaires, l’auteure prenant soin de nous rappeler discrètement leur rôle ou leurs relations avec autrui.
Il y a tout d’abord Sicara, l’héroïne, qui, âgée de 21 ans, devient la plus jeune apprentie du Conservatoire, au sein duquel elle va apprendre à utiliser son Don – ses pouvoirs, si vous voulez. Elle a pour maître Ienisei, un Mage assez jeune lui aussi, ayant la plupart du temps un sale caractère. Sicara se fait des amis, rencontre de nouvelles personnes depuis qu’elle a quitté la ville basse.
Mais tout n’est pas rose, et divers événements vont s’enchaîner, plus ou moins proches dans l’espace et le temps, et vont venir bouleverser la vie paisible des habitants d’Alambrisa.
Si j’ai globalement apprécié les personnages, j’ai toutefois trouvé Sicara et quelques autres de ses compagnons un peu trop parfois assez immatures pour leur âge – qui tire encore la langue à 21 ans ? Immatures aussi sur d’autres points, et un moment la jeune femme semble en avoir conscience.
Plus que les personnages, c’est l’univers créé par Alix d’Angalie qui m’a plu : il est fourni et ça ne manque pas de détails, qu’il s’agisse de la ville, de la « religion » de l’Edit, des croyances diverses et variées, des lois, etc. C’est toujours très agréable de découvrir de tels univers, surtout que cela aide à l’immersion. De plus, les descriptions ne sont pas trop longues, ce qui n’est pas pour déplaire.
L’histoire est vraiment bonne, mais tire parfois en longueur, notamment entre les événements importants ; le texte aurait mérité quelques coupures. Heureusement, l’écriture est agréable et fluide, du coup il est aisé de lire rapidement ces passages.
Aussi, j’ai trouvé la fin un peu convenue – si vous avez lu L’Edit d’Alambrisa, vous devez vous imaginer pourquoi.
Malgré quelques longueurs, ce roman est à lire : une bonne histoire, un univers très intéressant, et une écriture efficace, voilà de quoi en satisfaire plus d’un.e !
L’Edit d’Alambrisa, Alix d’Angalie • Editions du Monde premier • 2013 • 757 pages • Genre : fantasy, apprentissage • ASIN : B00DBC57NO
Je remercie les éditions du Monde Premier pour ce partenariat.
Ce livre participe au challenge Littérature de l’Imaginaire.
Même opinion pour la fin mais c’est en effet une lecture agréable.
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Je pense que je détonne parmiis les lecteurs : c’est une lecture que j’ai abandonnée malheureuseent, les longueurs nt eu raison de moi, je ne m’attachais à aucun personnage, leur sort ne m’intéressaient pas. Dommage car le talent d’écriture de l’auteur est indéniable !
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J’ai déjà l’impression de dénoter car, bien que j’ai globalement apprécié les personnages, je ne me suis pas attachée plus que ça à eux, et ce qui m’a vraiment retenue, c’est l’univers. Tu dénotes donc encore plus que moi !
Je comprends parfaitement tes réticences car, honnêtement, lire sur plusieurs pages que Sicara et ses amis vont boire un verre et jouer aux cartes, ça ne m’a guère intéressée plus que ça. Ce genre de passages auraient pu être coupés, ne gardant ainsi que deux ou trois lignes pour qu’on ait la complicité des personnages, mais pas plus. Encore une fois, c’est vraiment l’univers qui m’a retenue, en plus du fait que je me demandais comment les événements seraient liés, comment ils s’articuleraient les uns aux autres.
Après, il est clair que le talent d’écriture est là, et l’auteure a une imagination foisonnante ; elle a su créer un très bon univers !
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Exactement, je pense que les longueurs auraient pu être évités : une erreur de débutant, car comme tu le dis l’univers est franchement original !
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C’est aussi à l’éditeur de dire de couper… Je ne sais pas si tu as vu le film « Genius » sorti en juillet dernier, avec Colin Firth et Jude Law ? Eh bien, un moment, il y a un passage très beau, superbement décrit, et l’éditeur, Perkins, dit qu’il faut couper ; alors l’auteur, Thomas Wolfe, coupe un peu. Perkins lui dit de couper plus. Wolfe s’exécute, bien qu’il soit très réticent. Mais ce n’est toujours pas assez pour Perkins. Et au final, Wolfe reformule tout son paragraphe pour en faire une seule ligne, mais qui prend alors beaucoup plus de sens.
Ayant lu « L’Edit d’Alambrisa » par la suite, je ne cessai de penser à ce que Perkins aurait dit : « Coupe ».
Vers quel moment as-tu arrêté ta lecture ?
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Je ne l’ai pas vu mais il me tente beaucoup et je pense que ce passage doit être en effet intéréssant, car parfois eu quelques mots l’auteur sait faire passer plus de choses qu’en détaillant trop longuement, même si j’aime les longes descriptions parfois cela ne sert pas l’intrigue. Je me suis arrêté après 150 pages à peu près, je ne pouvais vraiment pas aller plus loin, je sautais des passages et ne prenait pas plaisir à ma lecture.
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Ah oui, inutile de forcer. 150 pages, c’est déjà pas mal pour se faire un avis, savoir si on va apprécier.
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La couverture est sublime. J’aime quand les auteurs parviennent à créer de beaux et bons univers. Je me dis donc que c’est à découvrir 🙂
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Oui, c’est une belle découverte malgré les quelques défauts que je lui ai trouvé =)
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Oui, parfois on fait de magnifiques découvertes et malgré les défauts on reste contents d’avoir tenté 🙂
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Cette lecture me tente bien. Merci pour la chronique.
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
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Coucou,
J’avais bien aimé cette lecture, sans que ce soit absolument neuf dans le genre le style était agréable et l’histoire bien menée, un gros pavé tout de même ^^
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