Quatrième de couverture :
En 2095, trente ans après l’intervention des magiciens qui mirent fin à la Troisième Guerre mondiale, la magie, autrefois fruit des mythes et légendes, est devenue une technologie courante tout comme les pouvoirs qu’elle procure.
Tatsuya Shiba et sa jeune sœur Miyuki ont tous deux rejoint la plus prestigieuse de toutes les écoles de magie, mais si l’un est relégué au rang des élèves les moins doués, l’autre est considérée comme un véritable prodige.
Alors qu’ils ne rêvent que d’une scolarité sans histoire, les conspirations et les menaces pesant sur l’académie les forceront à agir !
Mon avis :
La magie et les technologies ne font plus qu’un. Dans le monde entier, des lycées ont fleuri afin de former les futurs magiciens. Nos deux héros, Tatsuya et Miyuki Shiba, viennent d’intégrer le Premier Lycée, le lycée de magie le plus réputé du Japon. Et si le résumé met l’accent sur des manigances, des menaces pesant sur l’école, le récit s’avère toutefois bien différent !
Une très grande partie du roman sert d’explication aux nouvelles formes de magie, mêlant celle-ci aux technologie. Si j’ai trouvé cela intéressant, j’ai aussi trouvé l’ensemble assez indigeste : trop d’explication tue l’explication, ça ralentit le rythme de lecture. A côté de cela, il y a tout l’aspect de la vie scolaire qui nous est présenté : le conseil des élèves, le comité de discipline, le déroulement des cours… C’est important, et c’est plutôt sympa, mais j’ai trouvé que dans ce tome, cela n’apportait pas grand chose. Finalement, il faut presque attendre le deuxième tiers du livre pour qu’une véritable intrigue se mette en place, et qu’on découvre enfin les fameuses conspirations dont on nous parle dans le résumé.
En ce qui concerne les personnages, si j’ai plutôt apprécié le personnage principal, Tatsuya, je l’ai tout de même trouvé assez classique dans le rôle du beau gosse intelligent, plus fort qu’il n’y paraît, plutôt insensible aux charmes des belles jeunes filles de son âge. D’ailleurs, les personnages féminins m’ont totalement exaspérée : elles sont toutes plus belles les unes que les autres, et font parfois preuve d’une immaturité incroyable, même pour des adolescentes de 15-16 ans. Mention spéciale à Miyuki, qui semble en plus avoir un gros crush pour son frère ; leur relation semble assez incestueuse, surtout au début du livre (par la suite, ils semblent en jouer, comme si c’était une blague entre eux, mais ça reste quand même très étrange). De plus, si l’histoire se déroule en 2095, je n’ai toutefois pas eu l’impression que les mentalités aient évolué depuis notre époque, notamment en ce qui concerne les rapports entre les femmes et les hommes. Toutefois, j’ai apprécié que les héroïnes n’aient, pour la plupart, pas besoin de garçons ou d’hommes pour s’en sortir – sans être extraordinaire, c’était sympa de voir qu’il n’y avait pas que Tatsuya pour sauver tout le monde (il y a d’autres garçons, mais ils m’ont moins marquée).
Quant à l’écriture, la seule chose que j’en retiens, c’est qu’elle est très visuelle : Tsutomu Sato décrit beaucoup les actions, et je me suis clairement imaginé les scènes comme si je regardais un anime ; il faut dire que les illustrations de Kana Ishida, qui accompagnent le roman, aident aussi à cette visualisation. Je ne pense pas que l’écriture plaira particulièrement à beaucoup de monde, mais je ne crois pas que qui que ce soit la détestera. Elle est plutôt simple et efficace, en plus de bien représenter les faits et gestes des protagonistes, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Au final, dans ce premier tome de The Irregular at Magic High School, il y a trop d’explications : elles laissent peu de place à l’intrigue, ainsi qu’au développement des personnages. C’est une sorte de très grosse introduction à un univers qui m’a bien plu, et maintenant que le plus indigeste est passé, j’attends de lire la suite pour voir comment l’histoire et les héros évolueront.
The Irregular at Magic High School, t.1 : Enrôlement, Tsutomu Sato, illustrations de Kana Ishida • Titre VO : The Irregular at Magic High School, Volume 1-2 • traduction : Nesrine Mezouane • Ofelbe • 2016 • 440 pages • 19,99€ • Genre : fantastique, science-fiction • ISBN : 9782373020151
Merci Ofelbe pour l’envoie de ce roman, pour la découverte des light novels.
Ce livre participe au challenge Littérature de l’Imaginaire.
.
.
.
J’adore l’idée de lier magie et technologie :).
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
J’aimeAimé par 1 personne
Tiens, tiens tiens, ce manga me séduit par ce que tu en dis. Je pense que je vais le cherhcer, l’offrir à ma fille et le lire moi aussi !! lol
magie te techno, c’est bon ça.
J’aimeJ’aime
Attention, ce n’est pas un manga mais un light novel : un roman accompagné d’illustrations 😉
Mais il existe aussi un anime, que certaines personnes semblent préférer (sûrement parce qu’il y a moins de longueurs?).
J’aimeAimé par 1 personne
Je vois souvent passé ce titre mais il ne m’attirait pas plus que ça. Ton avis me conforte dans cette idée, je pense que je passerais mon chemin pour celui-là !
Merci pour cette chronique 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
S’il ne tentait pas déjà, autant ne pas le lire, effectivement. La première impression est souvent la bonne, alors mieux vaut ne pas se forcer, ce serait pire !
J’aimeAimé par 1 personne
Tout comme toi, j’ai trouvé qu’il y avait trop d’explications. Du coup, je ressorts assez mitigé !
J’aimeAimé par 1 personne
J’imagine que, vu tout ce qu’on nous a expliquer, le deuxième tome devrait être plus sympa à lire ^^
J’aimeJ’aime