Résumé de l’éditeur :
Londres, fin du XIXème siècle, quatre agents de Scotland Yard meurent empoisonnés. Alors que l’unique témoin, Maéva Redinsky, va livrer ses secrets aux autorités, celle-ci s’effondre à son tour devant le poste de police. Il n’en fallait pas plus pour que l’inspecteur Ruben Abott mène l’enquête.
Doté de méthodes d’investigations singulières, il remonte petit à petit vers le seul point convergent des indices : une île aussi mystérieuse qu’invisible.
Entre rencontres improbables, aventures exaltantes et courses de flydrones, l’enquêteur va devoir s’adapter à son nouvel environnement et apprendre à faire confiance à ses nouveaux alliés. Mais sont-ils vraiment tous du bon côté ?
Dans un monde tout de cuivre et de vapeur, P. Lunahël signe ici son premier roman dans lequel chacun de ses personnages devra se battre pour ses idéaux.
Laissez-vous porter par l’univers singulier de « Dreanum ».
Mon avis :
Avant de vous parler de ce livre, il faut que je vous dise que j’ai eu bien du mal à écrire ma chronique : je n’arrivais pas à m’organiser, j’avais trop de choses à dire mais je ne savais pas comment les dire… J’ai fait au mieux, c’est parti !
Bien que Dreanum soit plutôt un bon roman, il y a quand même pas mal de défauts, à commencer par la narration.
Il faut savoir que chaque chapitre est l’occasion pour nous de suivre un personnage, qu’il soit principal ou secondaire. Dit comme ça, c’est super cool, et j’aime beaucoup dans Le Trône de Fer. Sauf que dans la série de G.R.R. Martin, le nom du chapitre est le nom d’un personnage que l’on suit. Dans Dreanum, il n’y a pas de titre pour les chapitres. Le problème est que le prénom du protagoniste n’est pas non plus cité en début de chapitre – probablement pour intriguer, instaurer un certain mystère -, et il faut attendre un moment avant de savoir de qui il s’agit. A la moitié du roman, on commence à deviner qui ça peut être car on connaît un peu mieux les personnages mais, fichtre, c’est difficile de se plonger dans une histoire quand on ne sait pas qui on suit.
A cela s’ajoute, lorsqu’un chapitre débute et que nous suivons donc un autre personnage, une ellipse temporelle. Nous faisons un bond dans le passé afin de savoir ce qu’untel faisait à ce moment-là, sauf que nous ne savons pas quel est ce fameux moment. Parfois, on revient quelques heures avant la fin du chapitre précédent, et parfois plusieurs jours en arrière.
J’ai donc trouvé la narration assez confuse, sans compter que je n’ai pas accroché à l’écriture ; c’est un peu comme si je recevais une lettre. La lisais attentivement. La déchirais et la jetais au feu. Bon, heureusement, ce n’est pas comme ça tout le temps, et il y en a à qui ça peut plaire.
Du côté de l’histoire, à part la confusion apporter par le manque d’identification des personnages, elle est pas mal. On suit un inspecteur qui, cherchant à résoudre un quadruple meurtre, se retrouve sur une affaire de plus grosse envergure.
L’inspecteur Abott m’a assez plu, et il n’est pas le seul : Kyriane, capitaine d’un dirigeable, est une femme forte, et elle a réussi à se faire une place dans un milieu essentiellement masculin. Si on évite l’histoire d’amour (ouf!), les bons sentiments sont quand même présents.
En revanche, si on suit de nombreux protagonistes, tous ne sont pas forcément assez approfondis. Je ne cache pas que j’aurais préféré en suivre moins et les connaître mieux du coup, m’y attacher plus.
Finalement, si on ne s’attarde pas sur la narration et la confusion de l’ensemble, Dreanum est un roman avec une intrigue sympathique. Ma lecture est donc quelque peu mitigée.
Si vous cherchez un bouquin de genre steampunk, je ne suis pas spécialiste mais je pense que vous pouvez trouver mieux.
Dreanum, P. Lunahël • Les éditions secrètes • 2017 • 400 pages • 4,99€ • Genre : steampunk • ISBN : 9782374460321
Ce livre participe au challenge Littérature de l’Imaginaire.
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la couverture est sympa mais ton avis est quand même mitigé sur ce roman. Je n’aime pas non plus être perdu lorsque je suis les personnages d’un roman. Moi je suis à la toute fin de « Cartel ». Excellent weekend à toi 😉 🙂
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Ahh! J’attendais ta crititque. Je trouvais la couverture superbe. Le steampunk ( j’y suis en plein dedans) n’est finalement pas un genre que j’apprécie tant que cela. Je lis Blaylock, et j’ai un peu de mal à me laisser embarquer. Déjà, Tim Powers m’avait laissé de marbre,….
Du coup pour ce roman, je vais attendre et voir.
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C’est sûr, la couverture est vraiment superbe !
Bon courage dans tes lectures steampunks.
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Oh c’est dommage, la couverture me tentait pas mal avec le airship qui me rappelle mon amour pour Airborn de Kenneth Oppel x)
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Dommage car le synopsis m’avait intrigué et j’adore le style du roman choral.
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J’aime moi aussi le roman choral d’une façon générale, mais je me rends compte, du coup, qu’il faut que ce soit vraiment bien écrit pour être appréciable.
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Bonsoir!
En tout cas, merci d’avoir pris le temps de le lire et d’avoir donné ton avis franc et honnête, c’est comme ça que l’on peut avancer !
Bon courage pour tes lectures! 🙂
P.Lunahël
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Bonsoir Lunahël !
J’ai confiance en toi pour la suite : les idées ne manquent pas, et ce que je reproche à « Dreanum » n’est je pense pas le plus insurmontable 🙂
Bonne continuation !
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Bien le bonjour!
Je tente actuellement de mettre à jour mon site et pour cela je me suis permise de copier ton avis et de mettre un lien vers ton article:
https://lunahel.wordpress.com/avis-de-ma-lecturotheque/
Est-ce que cela te conviens?
Merci à toi,
Pia Lunahël
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Salutations !
Pas de souci pour moi. Long travail que la mise à jour d’un site. Bon courage !
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