Quatrième de couverture :
Au printemps de leur année de Terminale, trois élèves se retrouvent à un carrefour de leur vie.
Taichi est dans la même classe que Tôma, un ami d’enfance à qui tout réussit et que Futaba, une fille qu’il a du mal à supporter. Un jour, Futaba se confie à lui et lui avoue qu’elle est amoureuse de Tôma.
Un instantané sensible des tourments de la jeunesse d’aujourd’hui.
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Mon avis :
Blue Flag est un manga que l’on m’a donné et pour lequel je me suis dit : « C’est vrai qu’il a l’air pas mal ». Sauf que j’ai mis plusieurs mois à me lancer dedans – ce qui n’est pas plus mal car j’ai pu enchaîner avec le deuxième tome, puis le troisième sorti il y a quelques jours.
Taichi, le héros de ce manga, entre en classe de terminale. Malheureusement pour lui, il n’est plus dans la même classe que ses amis et il se retrouve avec Tôma, celui qui fut longtemps son meilleur ami mais dont notre jeune héros s’est éloigné en grandissant. Si Tôma semble ravi de retrouver Taichi, ce dernier semble au contraire très gêné et ne pas comprendre : il est un geek alors que son ancien ami est le mec le plus populaire du lycée. Et puis il y a Futaba, une fille toute mimi mais que Taichi a du mal à supporter ; un jour, celle-ci confesse au jeune homme qu’elle est amoureuse de Tôma.
Le premier tome introduit les trois personnages principaux et leurs relations. Le deuxième nous permet d’en apprendre plus, de développer chacun d’entre eux et se termine par un drame. Le troisième tome nous permet d’en savoir plus sur Taichi et pourquoi les deux garçons se sont éloignés l’un de l’autre, et il creuse également la question des sentiments. Parce que c’est ça, dont il est question dans Blue Flag : l’amitié et la complexité des sentiments. Bien sûr, nous suivons notre trio dans leur quotidien, nous découvrons leurs loisirs et leurs autres copains et copines, mais ça reste secondaire, quoique assez présent.
J’apprécie Taichi. Même si nous n’avons absolument pas les mêmes expériences, même si je ne m’identifie pas du tout à lui, je trouve que c’est facile de se mettre à sa place, d’une part parce qu’il est assez banal (cela n’a rien de négatif, entendons-nous bien), d’autre part parce que Kaito, le mangaka, amène avec justesse les émotions, les réflexions, etc., de son héros. J’aime également Futaba et Tôma et j’apprécie de les voir évoluer, plus ou moins vite, et j’aime aussi la famille de ce dernier, et Masumi, la meilleure amie de Futaba (et pourtant, ça partait mal). En fait, en repensant aux différents protagonistes, même si certains ne sont pour l’instant que survolés, je constate qu’aucun n’est parfait et, en fait, c’est ça qui rend les personnages de Kaito si humains.
Au niveau du rythme, il est globalement bon même si j’ai ressenti un peu d’essoufflement au début du troisième tome – vite oublié, que l’on se rassure !
Terminons sur les dessins car, on ne va pas se le cacher, cela reste un point important lorsqu’on lit un livre du neuvième art. Eh bien ils sont mignons, chaque personnage a ses propres caractéristiques physiques et les planches sont bien découpées. En fait, il y a même certaines cases qui sont bourrées d’émotions et c’est franchement beau à voir.
Si la série ne s’étire pas trop en longueur, je pense la suivre jusqu’au bout car elle est chouette et, même s’il peut y avoir des éléments dramatiques, je trouve ce manga rafraîchissant. Les personnages sont attachants et la complexité des sentiments est bien traitée. Vivement la suite !
Blue Flag, t.1 à 3, Kaito • Titre VO : Ao no flag • Traduction : Nathalie Mège • Kurokawa • 2019 (depuis 2017 au Japon) • 219 pages en moyenne • 7,65€ par tome • Genre : manga, lycée, amitié • ISBN : 9782368526132 (premier tome)
Content de voir que ça te plait ! Pour le moment, cette série fait partie de mes nouveautés préférées de 2019.
Globalement, j’ai le même sentiment que toi sur ce manga, j’y retrouve les qualités que tu as bien décrit.
Et il me semble, mais je ne suis pas sur, que Kaito est un homme.
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Pour Kaito, j’ai essayé de chercher sur le net mais je n’ai rien trouvé… Peut-être qu’il ou elle veut garder une forme d’anonymat ?
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Ah, oui, c’est fort possible.
Je ne me souviens plus où il était dit que Kaito était un homme. Mais si ça se trouve, c’est simplement qu’on considère les mangakas comme des hommes par défaut quand on ne connaît pas leur sexe…
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Et pourtant, quand il s’agit d’un shojo, on considère souvent que c’est une femme.
Je viens de faire une recherche en anglais et je suis tombée sur un site en français parlant d’un dessinateur, a été l’assistant de…, etc. donc ce doit bien être un homme =)
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Dans le cas de Blue Flag, il me semble que c’est un shonen, mais que Kurokawa avait au départ présenté comme un shojo, ou quelque chose du genre…
Il faudrait voir, mais je me souviens qu’à sa sortie, on se questionnait sur le genre du manga qui n’était pas clair.
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Finalement, comme beaucoup de romans désormais, les manga ne s’arrêtent plus à un genre et un public en particulier, et c’est tant mieux n.n
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J’adore ce manga ! Il faut que je m’achète le tome 3 !
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Un manga qui t’as beaucoup plu. Cool. Belle semaine en lecture à toi 🙂
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Une vraie bonne découverte de cette année 2019 😍
Et pour t’aider, Kaito est un homme, et Blue Flag est un shonen 😉
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C’est donc sûr ? Merci ! Je n’arrivais pas à trouver d’information précise et fiable ^^
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Oui ^^ Perso, quand j’ai un doute, je vais sur Manga News, ils sont très bien informés 😉
https://www.manga-news.com/index.php/auteur/KAITO
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C’est bon à savoir. Encore merci =D
(du coup j’ai modifié dans l’article ^^)
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Avec plaisir 😁
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