Moi, Peter Pan

Moi, Peter Pan

Quatrième de couverture :

Au Pays Imaginaire, les enfants perdus ont la tête pleine de poux et le ventre fourmillant d’angoisse. Peter, Comte des grimaces et des jeux de Gros-mots, répand sa parole philosophique pour rassurer sa tribu, mais lui aussi est rongé par la tristesse et les doutes depuis le départ de Wendy. Seul face à lui-même, il va devoir affronter sa peur de grandir.

Moi, Peter Pan est un roman contemplatif, onirique et d’une poésie saisissante à lire en empruntant le chemin vers la deuxième étoile à droite avant de filer tout droit jusqu’au matin…

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Mon avis :

J’ai découvert Michael Roch avec son roman Mortal Derby X que j’avais beaucoup apprécié, puis grâce à sa chaîne La Brigade du livre où il parle de… livres. Quand j’ai vu passer ce roman, Moi, Peter Pan, sur la blogosphère et sur Instagram, je dois bien avouer que ma curiosité a été piquée au vif, en plus d’être contente de le voir paraître chez Folio (c’est quand même une collection poche de la maison d’édition Gallimard ; ce n’est pas rien, je trouve).
Moi, Peter Pan se situe après le départ de Wendy du Pays Imaginaire. Nous suivons la vie parfois tranquille, parfois bien mouvementée de Peter. Le jeune homme se cache derrière un masque de bonheur mais il lui arrive d’être rattrapé par la tristesse.
C’est un beau texte, j’ai été très sensible à l’écriture poétique et aux dialogues, mais il m’a fallu quelques pages pour entrer dans le texte. Je connais mal l’œuvre originale, que je n’ai jamais lu et mon savoir à son sujet se base essentiellement sur les adaptations cinématographiques que sont Pan (que je n’ai pas beaucoup apprécié) et Hook (que j’adore).
L’histoire est comme découpée en plusieurs tranches de la vie de Peter, chacune d’entre elle formant un chapitre. Et c’est là que vient le problème pour moi : entre chaque chapitre, il y a une ellipse temporelle et spatiale et, au début, cela me perdait un peu. Si je m’y suis habituée, j’aurais tout de même apprécié qu’il y ait plus de pages dans le roman afin d’avoir une lecture et des aventures plus fluides. Bon, mais si le livre se lit vite, s’il est assez courts et si certains personnages me sont totalement passés par-dessus la tête, d’autres protagonistes m’ont en revanche touchée. Alors oui, je pourrai vous citer Peter Pan et Lili la Tigresse, mais ce serait trop facile. Non, celui qui m’a vraiment marquée, c’est Croque le crabe. Je ne vais pas trop vous en parler pour vous laisser le plaisir de le découvrir, mais sachez que j’ai trouvé son dialogue avec le héros superbe et que j’avais envie de m’asseoir à ses côtés pour discuter avec lui.

Ce que je retiens de Moi, Peter Pan de Michael Roch, c’est d’une part la plume surprenante, à la fois très belle et en même temps assez dense quand on ne s’attend pas à cela, et les personnages parce que certains sont vraiment attachants. J’aurais aimé quelques pages supplémentaires afin d’approfondir le récit et pour que celui-ci me marque plus.
Est-ce que je recommande ? Je ne sais pas, pour moi cela dépend de votre rapport aux écritures poétiques et de votre rapport à Peter Pan de J. M. Barrie ; j’imagine qu’en connaissant mieux son œuvre, on apprécie plus le roman de Roch.

Moi, Peter Pan, Michael Roch • Folio • 2019 • 144 pages • 6,80€ • Genre : fantasy, onirisme • ISBN : 9782072767333

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