Quatrième de couverture :
Splendides, envoûtantes et dangereuses. Catwoman, Poison Ivy et Harley Quinn en ont assez de suivre les ordres. Déterminées, elles sont aujourd’hui prêtes à tout pour suivre leur propre voie. La question est de savoir si elles réussiront à travailler ensemble…
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Mon avis :
Quand j’ai vu ce comics, je me suis dit que la publication tombait sacrément à pic pour la sortie du film Birds of Prey et la fantabuleuse histoire d’Harley Quinn. N’ayant pas encore vu le film, je me doutais toutefois que l’un et l’autre n’avaient pas de rapport puisque Harley Quinn & les Sirènes de Gotham nous présente, sur la première de couverture, des super-vilaines bien différentes des héroïnes du film ; il s’agit en effet de Poison Ivy et de Catwoman. Comme vous le savez peut-être déjà, j’adore le duo formé par la célèbre arlequin et l’empoisonneuse ; il faut dire qu’elles se complètent si bien ! Donc, pour me replonger dans les aventures d’Harley Quinn en prévision d’une séance de cinéma, sans pour autant me faire spoiler l’intrigue de Birds of Prey, je me suis dit que lire Harley Quinn & les Sirènes de Gotham était une bonne idée. Verdict ? Totalement !
Ce comics n’a pas la meilleure histoire mais, avec Paul Dini aux commandes, ça reste une valeur sûre. Le récit débute avec Harley, Ivy et Catwoman qui se mettent en colocation. Mais un personnage dont je n’avais pas soupçonné la présence est également là : le Sphinx. Pas pour être en colocation avec les trois femmes mais bien pour faire avancer l’histoire de diverses façons. A ma grande surprise, alors que je n’ai pas d’affection particulière pour Ed Nigma (le Sphinx), j’ai beaucoup apprécié le voir ponctuer les pages de ce comics ; il est intéressant, ses apparitions sont pertinentes… Mais le pauvre, il ne sait vraiment pas dans quoi il s’est engagé alors qu’il connaît pourtant bien les trois super-vilaines ! D’ailleurs, parlons un peu d’elles.
Harley est égale à elle-même, vivant dans son monde bien à elle, toujours complètement folle, et elle a du mal à se remettre de la rupture avec le Joker. Ses amies le voient et tentent de faire comprendre à l’ancienne psychiatre qu’il faut qu’elle se reprenne en main. Ivy est elle aussi égale à elle-même, toujours très posée, amoureuse des plantes et appréciant manipuler les hommes ; des trois femmes, elle est probablement celle qui a le moins de problèmes et elle raisonne régulièrement la folle Harley Quinn. Quant à Catwoman, bien qu’elle soit elle aussi une personne réfléchie, elle souffre également de blessures tant physiques que psychologique et tente de garder au mieux la tête hors de l’eau.
Et c’est là que le bât blesse. L’histoire de Catwoman, comme celle des autres anti-héroïnes, débute bien avant Harley Quinn & les Sirènes de Gotham. Mais, contrairement aux autres, dont l’histoire est simple et évoquée de façon concise dans ce comics, celle de la célèbre voleuse est plus complexe et fait référence à un méchant bien particulier, à savoir Silence – pas le plus connu des super-vilains. De plus, si j’ai lu Batman : Silence, il est ici fait référence à Le Cœur de silence, une suite à Silence. Autant vous dire que j’étais un peu perdue malgré la frise chronologique rappelant les événements importants au début du livre – il me manquait tout de même des clés de compréhension. Toutefois, cela ne m’a pas empêchée d’apprécier ma lecture et d’assembler, au fil des pages, les pièces du puzzle autour de Catwoman et ainsi de mieux comprendre son histoire.
Pour ce qui est des dessins, car c’est quand même un point important quand on lit une bande dessinée, un comics…, eh bien je n’ai pas été plus emballée que cela. C’est bien réalisé, les couleurs sont très chouettes, mais je n’ai pas accroché. Cela est très subjectif et je pense que beaucoup apprécieront toutefois.
Si Harley Quinn & les Sirènes de Gotham n’est pas le comics de l’année, il n’en reste pas moins une lecture fort sympathique nous proposant des héroïnes hautes en couleurs, des personnages à la fois terriblement bad ass et d’une fragilité qui peut trouver un écho en nous. Au programme : de l’action, des enquêtes, des sentiments et pas mal de folie !
Harley Quinn & les Sirènes de Gotham, Paul Dini et Scott Lobdell (scénario), Guillhem March (scénario et dessin), David Lopez et Andres Guinaldo (dessin) • Titre VO : Gotham City Sirens #1-10 • Traduction : Thomas Davier • Urban Comics • 2020 (2009 en VO) • 256 pages • 22,50€ • Genre : comics, super-vilaines, enquête • ISBN : 9791026818090
Je trouve que c’est un peu ce que la série Gottham fait très bien en revisitant complètement – et pas complètement pourtant – le mythe Batman ; et en mettant en avant les Sirènes… (et c’est réussi).
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Ah, je n’ai toujours pas vu cette série ! Il va falloir que je m’y mette 😉
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