La sorcellerie est un sport de combat

La sorcellerie est un sport de combat : Les tribulations de lesbiennes hooligans face à un sorcier nazi

Résumé :

Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à émerger et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. Elles sont prêtes à les recevoir.

À une époque, Razor était sorcière, mais elle est maintenant rangée des balais et n’aspire qu’à boire des coups avec ses copines en écoutant de la musique et en tâchant de vivre avec ses problèmes d’anxiété.
Lorsqu’une nana qu’elle a rencontrée en soirée a non seulement le mauvais goût de se faire sauvagement trucider, mais aussi celui de se relever d’entre les morts sans le moindre souvenir, Razor, embêtée, se retrouve bien obligée de lui proposer son aide.
Devoir baby-sitter une toute nouvelle vampire n’est pas ce qu’elle avait prévu mais reste dans ses cordes. Ce qui l’inquiète plus, c’est que les assassins risquent bien de vouloir finir le boulot.
Razor va devoir, à nouveau, faire appel à ses connaissances occultes et enfiler ses bottes de combat. Elle est, cependant, loin de se douter que l’ennemi auquel elle devra faire face, en plus de sortir des heures les plus sombres de l’histoire, a des comptes bien personnels à régler avec elle.
Heureusement, Razor n’est pas seule, et elle pourra compter sur le soutien de ses amies qui, à défaut d’avoir beaucoup d’expertise en tueurs surnaturels, sauront au moins faire preuve d’enthousiasme face à l’adversité.

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Mon avis :

Lizzie Crowdagger est une autrice dont j’apprécie beaucoup les romans (notamment Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) et Enfants de Mars et de Vénus). Je vous laisse imaginer la joie que j’ai eu quand elle m’a envoyé un message pour me proposer de lire son dernier roman ! Mais aussi la crainte : et si j’étais déçue ? Bon, je commence par la conclusion de mon article mais qu’importe : que nenni ! J’ai beaucoup aimé La sorcellerie est un sport de combat !
L’univers de ce roman est lié à celui d’autres que Crowdagger a déjà écrit, notamment à Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires). Cela dit, vous n’êtes pas obligé·es de l’avoir lu avant pour apprécier La sorcellerie est un sport de combat (même si c’est préférable pour apprécier pleinement le retour de certaines héroïnes, j’avoue). On y suit Razor, une meuf assez paranoïaque ; elle se retrouve un jour à devoir faire la nounou d’une nouvelle vampire et c’est là que ça va dégénérer (même un peu avant, à dire vrai). Elle va finalement devoir préparer un plan d’attaque, avec l’aide de ses amies, pour régler ces problèmes.
La narration est très chouette : si Razor est bien l’héroïne principale, ses amies ne sont pas en reste et on les suit ponctuellement, ce qui permet de varier le fil de la narration (qui est à la troisième personne) et de passer du temps avec des personnages hétéroclites. En effet, on a la sorcière skinhead, les geeks, la vampire psychopathe (mais que j’aime tellement), les meufs sans pouvoirs ni capacités particulières, etc. ; elles sont d’âges variés, certaines font une thèse tandis que d’autres n’ont pas fait d’études… Bref, aucune d’entre elles ne se ressemble et cela crée un beau collectif, permettant également d’avoir parfois quelques tensions entre les unes et les autres – surtout liées à des préjugés.
Le point négatif, c’est qu’il y a quelques coquilles. Qu’importe, le plaisir de lire le roman est tel que cela m’a à peine dérangée, et je suis pourtant très tatillonne avec ça ! Il faut dire que les héroïnes de Crowdagger sont vraiment cools, mais il y a aussi pas mal d’humour, des références à des films d’action (Expendables, Machete… pas des films extraordinaires mais que j’aime beaucoup – mon guilty pleasure), et il y a d’ailleurs beaucoup d’action, quelques rebondissements, etc. Donc oui, ça bouge beaucoup et on ne s’ennuie pas, mais il y a aussi quelques moments d’accalmie, bienvenus, qui nous rappellent ce que c’est que d’être avec ses ami·es, de se raconter des blagues, de se soutenir.

Alors je vous redis ce que j’ai déjà dit en introduction mais La sorcellerie est un sport de combat est super à lire et je vous le conseille vivement, de même que les autres romans de Lizzie Crowdagger ! Vous y trouverez de l’action, de l’humour, des flingues, de la magie, des vampires, des héroïnes lesbiennes, des héroïnes trans… Un mélange explosif qui fait du bien à lire !
Le petit plus, c’est qu’en livre numérique, c’est à prix libre (à partir de 1€) donc pour toutes les bourses. Toutes les raisons sont là pour vous jeter sur ce livre !

La sorcellerie est un sport de combat, Lizzie Crowdagger • Auto-édition • 2020 • 351 pages • prix libre en numérique, 19€ livre papier •  Genre : urban fantasy, lesbiennes, trans • ISBN : 9782322206162

Ce livre participe au Challenge de l’Imaginaire.
Ce livre participe au Hold My SFFF Challenge.

9 réflexions sur “La sorcellerie est un sport de combat

    • Ma Lecturothèque dit :

      Oh eh bien si les héroïnes badass et queer te plaisent, tu peux y aller les yeux fermés ! Enfin, pas trop fermés sinon ça va être compliqué 😁 Et, je ne sais pas si tu as vu, l’ebook est à partir de 1€ (c’est prix libre donc tu peux très bien mettre 1€ comme tu peux mettre 10€ ^^).

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