Quatrième de couverture :
Un cri, un cri venant d’ailleurs. Un cri interminable, un cri dans l’esprit qui sonne comme un appel à l’aide. Un cri qui va mener les Wolfriders bien loin de leur foyer, aux confins même de leur existence, là où tout commencer et tout finit… Et à la fin, un choix.
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Mon avis :
Il est vrai que, d’habitude, lorsque je vous parle d’un énième tome, je le fais dans la rubrique Courts retours. Mais ElfQuest est une saga incroyable qui mérite d’être plus mise en avant et je vais donc le faire avec cette chronique. Rassurez-vous, la première partie de mon retour ne révélera rien des événements du récit, et je vous préviendrai quand j’aborderai des points spécifiques à ce tome.
ElfQuest raconte comment les Wolfriders, une tribu elfique vivant en harmonie avec les loups, sont amenés à quitter leur forêt et chercher refuge dans des contrées hostiles. Au cours de leur voyage, les elfes vont faire la rencontre d’autres clans et, mené·es par leur chef Cutter, nous allons suivre leur quête. Dans ce septième tome sont regroupés un total de neuf chapitres ; quatre avaient été publiés par Vents d’Ouest mais jamais nous n’avions pu lire la fin de cette aventure en français. Grâce aux éditions Snorgleux, c’est fait !
Si la saga nous fait vivre de nombreuses aventures, des rencontres extraordinaires ou terrifiantes, je dois dire qu’avec Les Seigneurs de la Roue brisée, j’ai été assez bouleversée. Déjà parce que j’ai découvert la fin de ce cycle (il y aura une suite à paraître mais on peut très bien s’arrêter là et apprécier pleinement l’œuvre), mais surtout parce que jamais je n’aurais vu la tribu évoluer à ce point en si peu de temps et vivre tant d’aventures ! Alors oui, il y a des batailles, des voyages, mais ElfQuest, c’est bien plus que cela ; nos héros et héroïnes vivent, grandissent, aiment, luttent, il y a parfois des morts, parfois des naissances… C’est tout un cycle de vies que nous suivons. Aussi, il arrive que nous passions du rire aux larmes et inversement. Parce que c’est un récit dense, bourré d’émotions et de personnages attachants.
Les dessins de Wendy Pini sont superbes, plein de magie ! Si je regrette que les derniers tomes soient publiés en noir et blanc, j’en comprends désormais la raison (l’éditeur l’explique en avant-propos ; c’est un choix de la dessinatrice). Cela n’empêche toutefois pas de profiter pleinement de chaque planche tant elles sont superbes et tant elles réussissent justement à transmettre les émotions, qu’il s’agisse de la surprise, du désir, de la colère, de l’amour… Ainsi, il arrive qu’il n’y ait pratiquement pas voire pas du tout de dialogue et, pourtant, en un regard, on comprend toute la tension.
Je vais désormais parler un peu plus en détail des Seigneurs de la Roue brisée ; je ne vais rien raconter d’extraordinaire mais, si vous n’avez pas lu les tomes précédents, vous pourriez avoir quelques révélations… Libre à vous de poursuivre la lecture de ma chronique.
Ce septième volume est l’occasion de retrouver la tribu des Wolfriders agrandie et unie tandis que, dans les montagnes gelées, un combat fait rage et, très vite, les bouleversements vont arrivés par le biais d’un cri terrible qui tourmente Suntop.
Jamais je n’aurais pu penser que l’amour de Cutter pour sa famille, et surtout pour sa compagne, Leetah, soit si fort tant il était déjà puissant ; c’est d’une beauté incroyable et j’ai moi-même été touchée en plein cœur par tant d’amour. A côté de cela, Ember, que j’adore depuis ma tendre enfance, ne cesse de s’affirmer, de même que de nouveaux personnages qui, s’ils apparaissent peu, ont toutefois laissé une marque profonde en moi et j’espère grandement les retrouver dans d’autres aventures.
Pour les personnes qui ont lu Les Seigneurs de la Roue brisée, je pense que vous tomberez d’accord avec moi pour dire que le choix de Rayek est terrifiant – jusqu’au bout, je me suis demandée ce qu’il allait faire et, pendant près de deux chapitres, je me suis interrogée sur les conséquences de ces actes. C’était assez intense pour mon cœur de lectrice ! Et cette fin… Je ne l’ai pas encore dit alors je le fais maintenant : j’ai bien failli verser une petite larme à plusieurs reprises (larmes de tristesse, de joie… d’un trop plein d’émotions).
Ainsi je conclurai simplement en vous invitant vivement à découvrir cette œuvre incontournable de la fantasy ; vous y trouverez de tout pour vous plaire. Il y a de l’aventure, de l’action, beaucoup d’émotions, des personnages justes et touchants, très bien écrits de même que leurs relations aux autres, et des dessins qui ne font qu’accentuer l’extraordinaire magie de cet univers.
ElfQuest, c’est une saga qui touche en plein cœur.
ElfQuest, tome 7 – Les Seigneurs de la Roue brisée, Wendy et Richard Pini • Titre VO : ElfQuest : Kings of the Broken Wheel, Vol. 1-9 • Traduction : Nicolas Jean • Snorgleux Comics • 2019 • 304 pages • 30€ • Genre : comics, fantasy, aventure • ISBN : 9782360140855
Je ne connaissais pas du tout et ça a l’air génial ! Je regarde si ils l’ont à la bibliothèque !
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