Grim Lovelies, tome 1

Grim Lovelies, t.1

Quatrième de couverture :

Anouk envie le Joli Monde, celui des humains, où les gens sont libres d’aller et venir, et de tomber amoureux. Mais Anouk n’est pas humaine… Elle est née animal et a été transformée en jeune fille par la sorcière Mada Vittora, qui a fait d’elle son esclave.
Lorsque le cadavre de sa maîtresse est découvert dans une mare de sang, Anouk doit fuir avant d’être accusée du crime.La société secrète de magie, la Haute, est déjà à ses trousses, et une course contre la montre s’engage, pour garder apparence humaine. Car si Anouk échoue à prolonger le sortilège qui l’a transformée, elle perdra tout. Mais si elle y parvient, des pouvoirs insoupçonnés pourraient s’ouvrir à elle…

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Mon avis :

Grim Lovelies est un roman de fantasy jeunesse. S’il s’ancre dans un monde similaire au nôtre, comme c’est le cas également dans Harry Potter, les personnages n’évoluent pratiquement qu’entourés de magie.  Ce qui n’est pas indiqué sur la première de couverture, c’est qu’il s’agit d’un premier tome ; quand on en termine la lecture, un arc narratif est conclut et la suite est attendue – pour qui a aimé le livre, et ce n’est pas mon cas (pour tout vous dire, arrivée avec peine à la moitié du roman, j’ai décidé de lire en diagonale, voire de sauter quelques paragraphes).
Anouk est un Bestion, à savoir un animal transformé en humain·e et qui accomplit des taches domestiques. Si elle s’occupe de la maison de Mada Vittora, l’une des plus puissantes sorcières de France, elle n’est toutefois pas le seul Bestion de la maison et on fait également la rencontre de Beau, le chauffeur personnel de la Mada, Hunter Black, le garde du corps (et assassin, accessoirement), etc. Au-dessus des sorcières, déjà très puissantes, il y a la Haute, qui régit le monde magique et gère celui plus commune des Joli·es (les personnes qui n’ont pas de pouvoirs), ces dernier·ères n’en ayant pas conscience. L’univers est foisonnant, très sympa, j’ai beaucoup aimé ! Pourtant, comme je vous l’ai dit plus haut, je n’ai pas accroché.
Parce qu’un super univers ne suffit pas, voyons ce qui m’a déplu.
Tout d’abord, les personnages. S’ils ne sont pas tous inintéressants, loin de là, il faut bien admettre qu’ils ne sont pas particulièrement attachants et qu’ils ont parfois des comportements très attendus vu leur profil. Par exemple, Beau : il est considéré par l’héroïne comme un frère ; lui ne cesse de l’appeler « mon chou ». Devinez-vous ce qui va se passer entre eux ? Je l’ai grillé dès qu’on nous a présenté ce gars-là… Trop attendu et mal amené. Il y a aussi Viggo, le fils de la sorcière, qui est tout le contraire de Beau : il n’aime pas du tout Anouk. Mais l’autrice va réussir à l’amener, de façon particulière, à se soumettre aux désirs de la jeune fille. En fait, il y a plein de personnages et tous m’ont saoulée, même Anouk qui est le personnage principal de Grim Lovelies. Elle est celui qui évolue le plus, qui est le plus travaillé, mais j’ai trouvé que tout ça n’était fait qu’avec de gros sabots et son évolution ne m’a franchement pas convaincue.
Quant à la ligne directrice de ce roman, c’est que les Bestions veulent garder leur apparence humaine, qu’ils ne veulent pas redevenir des animaux. Je n’avais pas relu le résumé avant de me plonger dans ce roman et, en commençant à le lire, j’ai pensé que j’y trouverais une enquête. Or, on s’en fiche, tout ce qui compte, c’est la course-poursuite qui doit occuper environ deux tiers du livre. C’est énorme. Bien sûr, il y a des rebondissements, mais comme je n’appréciais pas les personnages et que je n’accrochais pas à l’histoire, et qu’en plus ces fameux rebondissements ne sont pas surprenants, eh bien… je me suis ennuyée. J’ai failli abandonner la lecture de Grim Lovelies. Alors pourquoi ai-je continué ? Parce que je culpabilisais un peu d’écrire une chronique sans avoir fini le livre, et surtout parce que je voulais que Megan Shepherd, l’autrice, me prouve que j’avais tort, qu’elle pouvait me surprendre, que je pouvais accrocher à autre chose que l’univers… Sauf que ça n’a pas été le cas, comme vous avez pu le constater.
Avant de terminer, j’aimerais souligner qu’il y a un personnage secondaire trans, et c’est cool. En revanche, il est question de la sexualité d’un autre protagoniste et, là, on nous dit qu’il aime déjà les filles donc il ne va pas s’intéresser aux garçons. Ou comment nier la bisexualité… No comment.

Ma chronique est plutôt brouillonne, je vous l’accorde. En fait, ce bouquin ne m’a tellement pas convaincue que je n’ai pas eu envie de faire plus d’efforts que cela. Comprenons-nous bien, Grim Lovelies n’est pas un mauvais roman, c’est juste qu’il n’était pas fait pour moi. Si vous regardez sur internet, les avis sont généralement positifs, bien qu’il y ait aussi quelques retours mitigés. J’entre dans cette dernière catégorie. Peut-être accrocherez-vous, que c’est totalement votre genre de lecture, mais ce n’est pas moi qui vous recommanderais ce livre.

Grim Lovelies, tome 1, Megan Shepherd • Titre VO : Grim Lovelies Traduction : Emmanuelle Ghez Castelmore • 2018 • 400 pages • 16,90€ • Genre : fantasy, sorcières, course-poursuite • ISBN : 9782362314490

Ce livre participe au Challenge de l’Imaginaire.

10 réflexions sur “Grim Lovelies, tome 1

  1. Light And Smell dit :

    Dommage, mais c’est vrai qu’un univers, aussi travaillé soit-il, ne peut pas porter à lui seul un roman… J’ai le premier tome dans ma PAL et le lirai donc, mais en gardant à l’esprit les personnages peu attachants et l’utilisation peu subtile de certaines grosses ficèles.

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  2. lire à la folie dit :

    La majorité des avis anglophones que j’ai vu sont mitigés comme le tien (chouette univers mais le reste bof), du coup, je n’ai pas beaucoup porté d’intérêt au livre quand il a été traduit.
    Je ne trouve pas non plus ta chronique brouillone, c’est très clair, c’est juste que le livre est bof 🙂

    Aimé par 1 personne

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