Premières lignes #254

Bien le bonjour, les lecturovores !
Aujourd’hui, je vous partage les premières lignes d’un roman que j’ai récemment lu : La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King. L’écrivain nous permet de comprendre que les choses ont vite dérapé, et ce pour une chose justement si anodine.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

Juin 1998

Préliminaires

Le monde a des dents, et quand l’envie le prend de mordre, il ne s’en prive pas. Trisha McFarland avant neuf ans lorsqu’elle s’en aperçut. Ce fut un matin, au début du mois de juin. À dix heures, elle était assise à l’arrière de la Dodge Caravan de sa mère, vêtue de son maillot d’entraînement bleu roi de l’équipe des Red Sox (avec 36 GORDON inscrit au dos), et jouait avec Mona, sa poupée. À onze heures, elle s’efforçait de ne pas céder à la panique, de ne pas se dire Je suis en danger, de chasser de sa tête l’idée que les gens qui se perdent dans la forêt s’en tirent quelquefois avec de graves blessures, que parfois même ils en meurent.
Tout ça parce que j’avais envie de faire pipi, se disait-elle.

La petite fille qui aimait Tom Gordon, Stephen King, 1999.

14 réflexions sur “Premières lignes #254

    • Ma Lecturothèque dit :

      Eh bien pour le coup, j’ai trouvé « 22/11/63 » bien mais traînant trop en longueur (surtout parce que je m’attendais à ce que le jour de l’assassinat arrive plus vite, vu le titre et le résumé…), mais on y retrouve quand même des thèmes récurrents : l’écrivain, l’alcoolisme… En tout cas, je te conseille « La petite fille qui aimait Tom Gordon » ; si tu n’aimes pas avoir peur, sache qu’il inquiète mais ne fait pas peur 😉

      J’aime

Laisser un commentaire