Les Filles de la chance

Les Filles de la chance, tome 1

Résumé de l’éditeur :

ENTRE WESTERN ET RÉCIT FÉMINISTE, UN ROMAN PORTÉ PAR DES HÉROÏNES BOULEVERSANTES.

À Arketta, on les appelle les Filles de la chance. Leur « chance », c’est d’avoir été vendues, enfants, à la maison d’hospitalité. On les reconnaît à la faveur qu’elles portent sur le cou : cette fleur ensorcelée gravée dans leur chair les privant de toute liberté. Les privant de leur innocence le jour de leur seizième anniversaire. Lorsqu’une d’entre elles tue accidentellement un homme, signant leur perte à toutes, les jeunes filles n’ont d’autre choix que de fuir.
Pour survivre, il leur faudra bien plus que de la chance…

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Mon avis :

Les Filles de la chance est un roman qui me tentait pas mal, pour l’émancipation qui s’annonçait pour ses héroïnes et pour l’ambiance western. Malheureusement, si j’ai bien trouvé ces éléments dans le livre, il ne m’a fait que peu d’effet et je ne sais pas bien pourquoi j’ai tenu à le terminer. Toutefois, je suis contente de l’avoir lu jusqu’au bout car j’ai apprécié la fin – mais voilà le chemin parcouru pour y arriver ! Comme pour ces Filles de la chance, il a fallu que je m’accroche.

Les Filles de la chance sont des gamines vendues par leur famille (souvent par nécessité) à des maisons closes (quoique le nom ne soit jamais dit, remplacé par « maison d’hospitalité », on parle bien de prostitution). Leur visage se retrouve alors tatoué, une fleur magique grandissant sur leur cou et leur jour. On appelle cela une faveur ; une fois la fleur épanouie, la jeune femme est bonne pour porter de belles parures et séduire les hommes, sa première nuit étant vendue au plus offrant. Seulement, la nuit de Clémentine ne va pas se passer comme prévue et, avec l’aide de sa sœur Aster et de ses amies Mauve et Tanaisie ainsi que Violette, elle va devoir fuir. S’engage alors un périple à travers tout le pays, en quête d’une femme qui aurait le pouvoir de faire disparaître les faveurs gravées dans leur chair.

Clairement, un tel récit, ça me donne envie, je veux voir les héroïnes évoluer, je veux les voir briser leurs chaînes, je trouve que les sujets abordés (prostitution et esclavagisme) sont importants, etc. Mais je n’ai pas vraiment réussi à m’investir dans l’histoire d’Aster, Clémentine et de leurs amies, tout comme je ne me suis pas attachée à elles. Et c’est bien là mon gros souci avec ce roman car, indéniablement, c’est un bon western de fantasy, plutôt young adult si je ne me trompe pas, l’univers est bien trouvé (mais pas assez approfondi – peut-être par la suite), l’histoire a tout pour plaire… Mais je n’ai pas adhéré aux personnages. Je n’ai fini par m’attacher un peu qu’en arrivant  à la quatre-centième page (autant dire la fin). Donc voilà, ça ne l’a clairement pas fait pour moi. Ce qui ne veut pas dire que c’est mauvais, bien sûr, seulement que ce roman n’était pas pour moi.
Notons également que, chose qui n’est indiquée nulle part sur le livre, c’est un premier tome ! Cela dit, on peut le lire sans devoir lire la suite ; l’arc se termine, invitant à de nouvelles aventures mais concluant tout de même le récit.
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Petit flop pour moi, ça arrive. Ce n’est pas non plus une catastrophe, c’est juste que je n’ai rien ressenti pour les personnages mais d’autres aiment beaucoup Les Filles de la chance. De fait, si l’intrigue vous intéresse, je vous invite à vous faire votre propre avis.

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Les Filles de la chance, Charlotte Nicole Davis • Titre VO : The Good Luck Girls • Traduction : Julie Lopez • Albin Michel • 2021 (VO 2019) • 437 pages • 19,90€ • Genre : aventure, western, émancipation • ISBN : 9782226435071
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Ce livre participe au Challenge de l’Imaginaire.