Premières lignes #329

Bien le bonjour !
Pour ces premières lignes, deux débuts m’ont interpelée : la préface d’Yvette Roudy qui souligne la qualité du travail de Florys Castan Vicente et le texte de Florys Castan Vicente lui-même qui nous permet une rapide découverte de Marie-Thérèse Eyquem, faisant un bref résumé de son incroyable parcours dans la seconde moitié du XXe siècle. J’ai donc pris le parti de vous partagé les premières lignes de ces deux textes.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

préface
YVETTE ROUDY

Je tiens à remercier Florys Castan Vicente pour son travail considérable, très documenté, très précieux pour tous ceux qui ont rencontré et aimé Marie-Thérèse Eyquem. Flory a fort bien raconté son histoire et celle du Mouvement démocratique féminin, véritable laboratoire d’idées qui a permis de faire entrer dans l’Histoire des pages importantes de l’histoire des femmes.


Place désormais au texte de Florys Castan Vicente avec son introduction :

Présidente du Mouvement démocratique féminin (MDF), secrétaire nationale du Parti socialiste, présidente de la Fédération internationale d’éducation physique et sportive féminine (FIEPSF)… ces titres ne suffisent pas à décrire l’activité foisonnante de Marie-Thérèse Eyquem (6 septembre 1913 – 8 août 1978). D’origine modeste, elle a su atteindre les plus hautes sphères de milieux aussi distincts que la politique ou le sport. Membre de nombreuses institutions sportives de niveau national et international, elle a, en parallèle, exercé diverses fonctions au ministère des Sports, durant presque quarante ans. Ses activités, ses écrits ont suscité l’intérêt des historiens du sport, et en particulier son action sous l’Occupation : elle occupe alors, a 27 ans, le poste de directrice des sports féminins. À la Libération, elle devient inspectrice des sports. Toujours spécialisée dans le sport féminin, elle devient en 1961 présidente de la FIEPSF. Elle demeure jusqu’à ce jour la seule dirigeante française de cette institution. Dans les années 1960, elle s’engage dans le féminisme des années 1960. On compte dans ses rangs des personnalités telles qu’Évelyne Sullerot, fondatrice du Planning familial, Colette Audry, Yvette Roudy, ministre des Droits de la femme en 1981. Proche collaboratrice et amie de François Mitterrand, Marie-Thérèse Eyquem le conseille sur les questions des femmes. À la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) comme au Parti Socialiste, elle mène des actions en faveur des droits des femmes. En 1965, Marie-Thérèse Eyquem est nommée ministre de la Promotion féminine au contre-gouvernement de François Mitterrand. En 1975. elle devient la première femme secrétaire nationale du PS, avec Édith Cresson. Auteure de nombreux ouvrages, romans, pièces de théâtre ou essais, elle n’hésite pas à rédiger des articles sur son activité dans les journaux correspondants.
Malgré tout, son nom est très peu connu : quelques centres sportifs « Marie-Thérèse Eyquem », une salle au siège du PS, et récemment (8 mars 1007), à l’occasion de la journée de la femme, l’inauguration, en présence de Bertrand Delanoë, d’une Maison de la petite enfance dans sa ville natale de la Teste-de-Buch (Gironde).

Marie-Thérèque Eyquem, Florys Castan Vicente, 2009.

Marie-Thérèse Eyquem

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