- Pretty Guardian Sailor Moon, tome 1
- Codename Sailor V, tome 2
Résumé de l’éditeur :
Usagi Tsukino est une jeune fille de 14 ans, un peu pleurnicharde et maladroite.
Un jour, elle rencontre Luna, une chatte noire marquée par un croissant de lune sur le front… La vie de la jeune fille s’en trouve alors bouleversée.
Luna lui transmet une broche grâce à laquelle Usagi peut se métamorphoser en la justicière Sailor Moon. Avec ses amies guerrières, elle a pour mission de chercher le Cristal d’Argent et de protéger la princesse du royaume de la Lune.
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Mon avis :
Il y a quelques années, j’avais relu Sailor Moon et je vous en avais déjà parlé sur mon blog (ici). Toutefois, fin 2020 est arrivée l’Eternal Edition (chez Pika Edition) ; j’ai craqué et j’ai tout relu au fil des parutions.
Je vous rappelle l’histoire dans les grandes lignes : Usagi est une adolescente qui découvre un jour qu’elle est une Sailor, une justicière venant de la Lune. Très vite, elle est rejointe par d’autres venant de Mercure, de Mars, de Jupiter et de Vénus. A l’aide de talismans, elles se transforment et utilisent leurs pouvoirs afin de combattre des ennemis venus détruire la Terre. Au fil des tomes, nos héroïnes découvrent également la tragédie de leur vie antérieure.
Les premiers volumes sont assez répétitifs, c’est vrai, mais, bientôt, le récit gagne en beauté avec l’amour entre Sailor Moon et Tuxedo ; rapidement, les affrontements se font plus intenses et les issues sont plus douloureuses. J’aime Sailor Moon. Mais, parce que ça fait plus de 20 ans que j’aime Sailor Moon, je ne peux nier qu’il y a des choses qui me chiffonnent, à commencer par l’âge des protagonistes. Usagi, l’héroïne principale, est censée avoir 13 au début du récit or, hier comme aujourd’hui, je n’arrive pas à l’imaginer si jeune – pour moi, elle a 15-16 ans. Et puis il y a les petites histoires « hors-série », présentent à la fin de certains tomes : sympathiques mais, quand on connaît déjà, ce n’est pas ce qu’il y a de plus passionnant, surtout quand deux ou trois de ces histoires s’enchaînent. Aussi, impossible de ne pas parler des propos grossophobes que l’on retrouve régulièrement, allant jusqu’à dire que personne n’aimerait une héroïne avec des bourrelets. Bon, on peut dire que c’est l’époque qui voulait ça, mais ça fait quand même mal de lire ça dans un manga que l’on aime. Et, enfin, il y a la traduction (quand Pika Edition a repris les droits, la série a bénéficié d’une nouvelle traduction par Fédoua Lamodière). C’est vrai, la première, lorsque Glénat éditait Sailor Moon, dénaturait une partie de l’œuvre de Naoko Takeuchi. Mais ici, même si cela se rapproche plus du texte original, j’avoue avoir tiqué sur des noms tels que « le roi King Endymion ». A lire ça, je trouve que c’est très redondant. Cela dit, hormis ces choix éditoriaux qui me laissent perplexes, il faut reconnaître que le travail de Lamodière ne manque pas de qualités et que cette traduction apporte un nouveau souffle. Toujours est-il que la première gardera malgré tout une place dans mon cœur (de la nostalgie, probablement).
Et alors, lire ou ne pas lire Codename Sailor V ? Ma foi, tout dépend de vous et de l’attachement que vous avez à la série principale. Quoi qu’il en soit, si vous vous lancez dans ce spin-off, je vous conseille de le lire en parallèle des premiers tomes de Sailor Moon. On y suit Sailor Vénus à ses début, faisant la rencontre du chat Artemis et découvrant ses pouvoirs. Là aussi, ça peut être un poil répétitif mais c’est tout de même moins rébarbatif que les premiers chapitres de Sailor Moon. Et malgré les incohérences par rapport à la série principale (notamment où passe ensuite la meilleure amie de Minako ? Pourquoi n’entendons-nous plus parler de la préfète et de l’inspecteur par la suite ?), je n’ai pas boudé mon plaisir. C’est bourré d’action, c’est assez drôle et c’est très rafraîchissant.
Un point concernant l’Eternal Edition : c’est un format plus grand que celui des formats classiques en ce qui concerne les manga, la couverture est rigide et pailletée (dommage que ça ne se voit pas bien sur tous les tomes), le papier est de qualité, bien blanc avec une encre bien noir, une impression qui fait la part belle aux détails et aux contrastes… A mon sens, c’est l’idéal pour lire Sailor Moon. Le budget est toutefois important puisqu’il faut compter 14,50€ par tome contre 6,95€ dans son édition classique. Je pense que ça vaut le coup de mettre un peu plus si vous savez déjà que vous allez aimer car c’est vraiment appréciable pour la lecture, en plus de faire joli dans votre bibliothèque (point qui est, pour moi, secondaire).
Mon amour pour Sailor Moon est toujours bien présent malgré les défauts que peut avoir ce manga, et je suis plus que ravie d’avoir redécouvert la série dans cette superbe Eternal Edition. Alors oui, vous vous en doutez, je vous recommande l’œuvre de Naoko Takeuchi – parce que je la trouve belle visuellement, parce qu’elle me fait vibrer, parce qu’elle me fait rire et m’émeut en même temps, parce que j’aime ses héroïnes.
Pouvoir du prisme lunaire*, lisez ! 🌙
*phrase utilisée par Usagi pour se transformer dans la première traduction.
Pretty Guardian Sailor Moon et Codename Sailor V (Eternal Edition), Naoko Takeuchi • Titre VO : Pretty Guardian Sailor Moon Eternal Edition et Codename Sailor V Eternal Edition • Traduction : Fédoua Lamodière • Pika Edition • 2013 (VO) • 14,90€/tome • Genre : manga, magical girl, belle édition • ISBN : 9782811652128 (1er tome)
Ce livre participe au Challenge de l’Imaginaire.
Oh ça date xD je ne m’en souviens même plus, pas certaine de les avoir tous vu
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Si je me trompe pas, il y a plus de 400 épisodes, en ce qui concerne l’anime, donc ça ne m’étonnerait pas que tu n’aies pas tout vu X)
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J’étais ultra fan de l’anime quand j’étais gamine, mais je n’ai jamais lu le manga ! Pourtant, il m’a toujours fait rêver et je confirme, cette édition est absolument sublime 😍
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Je te conseille grandement le manga, que je préfère à l’anime (même si je l’aime beaucoup) 😊
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La même que toi, j’ai tout relu avec cette nouvelle édition.
Je suis aussi sceptique sur certains choix de traduction… Mais quel bonheur de retrouver cette ambiance et de découvrir encore de nouvelles facettes dans ces aventures même en croyant les connaître par cœur. Ce n’est pas une œuvre culte pour rien ^^
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C’est vrai, ce manga a mérité d’être classé parmi les œuvres cultes ! Contente de voir que tu partages mon avis 😊
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