Aujourd’hui, je mets à l’honneur un roman que je suis en train de terminer : La nuit des temps. Je voulais découvrir ce roman dont j’entends parler depuis tellement longtemps, et l’autre jour, alors que je regardais la bibliothèque d’une amie, j’ai vu qu’elle l’avait. Quand je lui ai avoué ne pas encore avoir lu Barjavel, elle m’a tout de suite dit de le prendre, qu’il fallait absolument que je le lise. Au boulot, mes collègues ayant vu ma lecture ont tou.te.s été très enthousiastes, et m’en ont parlé avec nostalgie (ancienne lecture) et passion. La nuit des temps est le genre de roman que vous gardez en mémoire.
J’ai donc choisi de vous en présenter les premières lignes, qui paraissent anodines, et en même temps semblent présager le pire – c’est en tout cas l’impression que j’ai eu lorsque j’ai commencé cette lecture.
Rappel du principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite l’incipit. Je vous propose dorénavant de mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article, et je dresserai une petite liste.
Ma bien aimée, mon abandonnée, ma perdue, je t’ai laissée là-bas au fond du monde, j’ai regagné ma chambre d’homme de la ville avec ses meubles familiers sur lesquels j’ai si souvent posé mes mains qui les aimaient, avec ses livres qui m’ont nourri, avec son vieux lit de merisier où a dormi mon enfance et où, cette nuit, j’ai cherché en vain le sommeil. Et tout ce décor qui m’a vu grandir, pousser, devenir moi, me paraît aujourd’hui étranger, impossible. Ce monde qui n’est pas le tien est devenu un monde faux, dans lequel ma place n’a jamais existée.
La nuit des temps, René Barjavel, 1968.

La nuit des temps
Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :
• Moglug
• Les Livres de George
• Nadège
• La Chambre rose et noire
• Lily (Au café bleu)
• Mon Univers fantasy
• La bibliothèque de Céline
• A la page des livres
• Moka (Au milieu des livres)