10 contes du Japon

Quatrième de couverture :

// Le portail s’ouvrit et, aussitôt, les hommes se changèrent en serpents aux yeux luisants, aux écailles brillantes, à la langue pointée comme un dard. Ils se mirent à se contorsionner et à danser, tournant et virevoltant dans la poussière. //

Le Japon, univers envoûtant des samouraïs, est aussi une île de poésie et de rêve. On y raconte notamment qu’un peintre donna naissance à des chats en les peignants et qu’une jeune fille fut blessée lorsqu’on entailla l’arbre qui porte son nom.
Laissez place à l’imaginaire dans ces contes où la nature et le fantastique ne font qu’un.

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Monstres et créatures de la mythologie

Quatrième de couverture :

// Les monstres ne meurent jamais : les hommes devront toujours lutter contre eux. //

La mythologie regorge de monstres et créatures aussi fascinants que repoussants.
Qui sont ces monstres ? Sont-ils vraiment ce qu’ils semblent être ? Avec ses accès de violence et ses envie de pouvoir, l’homme n’est-il pas plus monstrueux ? De méduse à Polyphème, douze récits pour lire la mythologie sous un angle original et captivant.

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Courts retours #27

Bien le bonjour, les lecturovores !
2021 a commencé et je continue les chroniques de mes lectures de 2020. Ainsi je vais aujourd’hui vous parler de deux bandes dessinées qui traitent de la mythologie grecque : Du côté de l’Olympe – Un précis de mythologie savamment déjanté de Gabrielle Lavoir et Denis Lindon, et le onzième tome des Petits Mythos : Crête Party de Cazenove, Larbier, Alexandre Amouriq et Mirabelle. Je terminerai ce Courts retours en vous parlant du septième tome de L’atelier des sorciers de Kamome Shirahama. Bonne lecture à vous !

La mécanique du diable

La mécanique du diable

Quatrième de couverture :

Par une nuit glaciale, dans une petite ville d’Allemagne, Karl l’apprenti horloger rumine son malheur. Il doit présenter le lendemain le nouvel automate de la grande horloge. Mais il n’a rien fait. L’inquiétant docteur Kalmenius arrive alors pour l’aider. Désespéré, Karl accepte.
La mécanique est enclenchée, c’est le début d’une abominable nuit…
Le pacte est scellé, impossible de faire marche arrière…

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Premières lignes #242

Bien le bonjour, les lecturovores !
Après quelques hésitations, qui ne furent pas bien longues, à dire vrai, j’ai opté aujourd’hui pour la bande dessinée Du côté de l’Olympe. Pourtant, c’est un texte et nous une planche que je vous partage ; il s’agit en effet d’une adaptation en BD d’un livre de Denis Lindon : Les Dieux s’amusent. Pour tout vous avouer, je triche un peu aujourd’hui car, à la vérité, la première page propose une correspondance latine des noms des dieux et déesses grecques. A noter que ce que je vous partage reprend globalement l’incipit du roman de Lindon.
C’est la couverture dorée et le dessin qui m’a tout de suite attirée ! Et je suis actuellement en train de lire cette BD et elle me plaît beaucoup.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

Naguère, tous les écoliers connaissaient par cœur la liste des travaux d’Hercule. Aujourd’hui la mythologie est un peu oubliée. Denis Lindon, dans son ouvrage Les Dieux s’amusent, la ressuscite, déroulant avec humour la guirlande des plus belles histoires du monde : les amours de Jupiter, les facéties de Mercure, les complexes d’Œdipe, les colères d’Achille, les ruses d’Ulysse… Dans cet ouvrage, une fidèle adaptation de l’œuvre de Denis Lindon, Gabrielle Lavoir a voulu rendre hommage à notre culture et l’incroyable modernité de la mythologie.

Savez-vous comment on pouvait reconnaître les dieux, lorsqu’ils s’amusaient à prendre humaine ? Ils ne transpiraient pas, même par grosse chaleur, ils ne cillaient pas, même en regardant le soleil, et leur corps ne projetait pas d’ombre sur le sol.
Un livre passionnant, à la portée de tous, qui est une autre façon (la meilleure) de (re)découvrir la mythologie.

Du côté de l’Olympe, Denis Lindon et Gabrielle Lavoir, 2020.

Du côté de l’Olympe

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Premières lignes #241

Salutations !
Aujourd’hui, je vous partage les premières lignes d’un roman récemment sorti et choisi presque au hasard : j’avais beaucoup aimé Philip Pullman avec À la croisée des mondes alors, en voyant le nom de l’auteur sur la première de couverture, j’ai craqué.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

Préface

À l’époque où se passe cette histoire, on mesurait le temps avec des horloges. Je veux dire de vraies horloges, avec des ressorts, des roues dentées, des engrenages, des balanciers, etc. On pouvait les démonter pour voir comment elles marchaient et puis les remonter. Aujourd’hui, il existe des horloges électriques, des horloges à quartz et Dieu sait quoi encore. On peut même acheter des montres à panneau solaire qui se règlent automatiquement par signal radio et n’ont jamais une seconde de retard. Allez donc y comprendre quelque chose… Pour moi, c’est de la sorcellerie.
L’horloge mécanique est déjà bien assez mystérieuse. Prenez, par exemple, un ressort de réveil. Il est fait d’une lame d’acier trempé, tranchante comme un rasoir, et si vous le tripotez sans faire attention, il est capable de vous sauter à la figurecomme un serpent et de vous crever un œil. Ou bien imaginez un poids, vous savez, ces poids en fer qui font avancer les grosses horloges des clochers… Eh bien, si par malchance vous en receviez un sur la tête, il vous écrabouillerait la cervelle.
Mais normalement ces ressorts et ces poids sont tout à fait inoffensifs et ne servent qu’à tourner les aiguilles. De simples poulies, quelques ressorts et un balancier suffisent à canaliser leur force à travers le mécanisme.
Dès que l’on remonte l’horloge, les aiguilles se mettent en marche. Il y a quelque chose d’implacable et de terrifiant dans la ronde des aiguilles autour du cadran. Tic, tac, tic, tac !… Millimètre après millimètre, elles avancent sans répit, et leur tic-tac nous accompagne jusqu’à la tombe.
Certaines histoires fonctionnent de la même manière. Une fois que le mécanisme est enclenché, rien ne peut plus l’arrêter, et les personnages ont beau faire, ils ne peuvent rien changer à leur destin. L’histoire que vous allez lire est de ce type. Vous êtes prêts ? Alors commençons.

La mécanique du diable, Philip Pullman, 1996.

La mécanique du diable

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Premières lignes #123

En allant à l’exposition « Un T-Rex à Paris », au Muséum National d’Histoire naturelle, je n’ai évidemment pas pu m’empêcher de repartir avec un livre… En voici les premières lignes (un long extrait cette fois-ci, mais c’est drôle!).

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Mettez le lien de votre RDV en commentaire de l’article, et je dresserai une petite liste. Elle est actualisée chaque semaine en fonction des participant.e.s.

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Un jour dans la galerie
de paléontologie du muséum

Philippe Taquet

Il y a cent vingt ans, le jeudi 21 du mois de juillet 1898, eu lieu l’inauguration de la nouvelle galerie du Muséum. La cérémonie était présidée par M. Léon Bourgeois, ministre de l’Instruction publique. Le directeur, M. Milne-Edwards, entouré de tous les professeurs de l’établissement, reçut le ministre à son arrivée et lui adressa un discours de bienvenue, « très joli dans son ensemble et très fin dans ses conclusions… Le Tout-Paris scientifique était au Muséum et l’assistance, extrêmement nombreuse. M. Albert Gaudry, titulaire de la chaire de paléontologie et concepteur de cette galerie, avec le concours très empressé de M. Marcellin Boule, a fait de sa galerie une merveille… Il y a là un ensemble de richesses qui nous permettent de tenir bon rang dans le monde » (La Nature, 25 juillet 1898).
Le juin 1908, le moulage du grand squelette du Diplodocus offert à la France par le roi de l’acier, l’Américain Andrew Carnegie, fut installé et reçu officiellement dans la galerie de Paléontologie du Muséum. Le président de la République en personne, M. Armand Fallières, plus habitué disait-on à inaugurer les chrysanthèmes, présida la cérémonie devant un large public réuni à cette occasion. Dans la galerie, la communauté scientifique au grand complet attendant un beau discours. Hélas, Fallières, bien piètre orateur, sidéré par la vision imposante de ce quadrupède de plus de 20 mètres de long, ne réussit qu’à prononcer ces seuls mots : « Quelle queue ! Quelle queue ! » au grand dam des chercheurs et pour l’immense joie des chansonniers de l’époque […].

Un jour avec les dinosaures, Christine Argot et Luc Vivès, 2018.

Un jour avec les dinosaures

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Premières lignes #122

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Les livres qui ont changé le monde

Manifestes, traités ou déclarations, ils ont défrayé la chronique et changé le cours de l’Histoire.
Scandaleux ou visionnaires, ils ont transformé les consciences, suscité les controverses, fondé des disciplines, déclenché des révolutions.
Bravant la censure, certains ont circulé sous le manteau ; d’autres ont immédiatement valu à leur auteur une gloire indéfectible ; tous restent célèbres comme fondateurs pour la pensée moderne.
Points de rupture en leur temps, ils sont aujourd’hui des points de repère essentiels, dont l’influence demeure considérable dans nos débats. Le Monde et les éditions Flammarion sont heureux de vous faire découvrir ou redécouvrir ces textes fondateurs au fil de cette collection.

Grandes voix du féminisme, présenté par Nicole Pellegrin, 2010.

Grandes voix du féminisme

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Orgueil et préjugés et zombies

Orgueil et préjugés et zombies

Quatrième de couverture :

Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l’arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine : enfin, des cœurs à prendre, et des bras supplémentaires pour repousser les zombies qui prolifèrent dans la région ! Mais le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d’Elizabeth, et son ardeur au combat ? Les innommables auront-ils raison de l’entraînement des demoiselles Bennet ? Les soeurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ? Surtout, le chef-d’œuvre de Jane Austen peut-il survivre à une attaque de morts-vivants ?

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Dragon de glace

Dragon de glace

Quatrième de couverture :

L’histoire de Dragon de glace se déroule dans le même univers que celui de la célèbre saga de George R.R. Martin, Le Trône de fer, qui a inspiré la série télévisée Game of Thrones produite par HBO. Les somptueuses illustrations de Luis Royo, artiste peintre renommé, enrichissent ce récit touchant et captivant des liens unissant une petite fille à son dragon.

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