L’homme aux cercles bleus

L’homme aux cercles bleus

Quatrième de couverture :

Premières lignes #358

Salutations !
Pour les premières lignes de ce week-end, voici Pars vite reviens tard de Fred Vargas, un livre que j’aimerais redécouvrir cette année. Après un premier chapitre des plus courts (le genre qui introduit des propos mystérieux que l’on comprendra plus tard), j’ai enchaîné et, si ça ne semble pas dire grand chose de l’intrigue pour l’instant, je dois bien admettre que j’ai trouvé le propos assez universel : qui n’a jamais eu l’impression que les objets se liguaient contre soi ? Je vous laisse découvrir tout cela dans les lignes qui suivent ☕️
Bon dimanche à vous.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

1

Et puis, quand les serpents, chauves-souris, blaireaux et tous les animaux qui vivent dans la profondeur des galeries souterraines sortent en masse dans les champs et abandonnent leur habitat naturel ; quand les plantes à fruits et les légumineuses se mettent à pourrir et à se remplir de vers (…)

2

Les types, à Paris, marchent beaucoup plus vite qu’au Guilvinec, Joss l’avait constaté depuis longtemps. Chaque matin, les piétons s’écoulaient par l’avenue du Maine à la vitesse de trois nœuds. Ce lundi, Joss filait presque ses trois nœuds et demi, s’efforçant de rattraper un retard de vingt minutes. En raison du marc de café qui s’était déversé en totalité sur le sol de la cuisine.
Ça ne l’avait pas étonné. Joss avait compris depuis longtemps que les choses étaient douées d’une vie secrète et pernicieuse. Hormis peut-être certaines pièces d’accastillage qui ne l’avaient jamais agressé, de mémoire de marin breton, le monde des choses était à l’évidence chargé d’une énergie tout entière concentrée pour emmerder l’homme. La moindre faute de manipulation, parce que offrant à la chose une liberté soudaine, si minime fût-elle, amorçait une série de calamités en chaîne, pouvant parcourir toute une gamme, du désagrément à la tragédie. Le bouchon qui échappe aux doigts en était, sur le mode mineur, un modèle de base. Car un bouchon lâché ne vient pas rouler aux pieds de l’homme, en aucune manière. Il se love derrière le fourneau, mauvais, pareil à l’araignée en quête d’inaccessibilité, déclenchant pour son prédateur, l’Homme, une succession d’épreuves variables, déplacement du fourneau, rupture du flexible de raccordement, chute d’ustensile, brûlure.

Pars vite et reviens tard, Fred Vargas, 2001.

Pars vite et reviens tard

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Les aventuriers de la mer, tomes 4 à 6

Résumé de l’éditeur :

Premières lignes #347

Super début, super quatrième de couverture… Mais, dans ce rendez-vous, vous le savez, ce sont les premières lignes que je vous partage. Aujourd’hui, ce sont donc celles du Dernier dragon sur terre d’Eoin Colfer, l’auteur de la saga Artemis Fowl. Je ne vais pas vous mentir, je n’accroche finalement pas des masses, la faute aux personnages que nous suivons : je pensais que le récit suivrait le dragon mais deux autres protagonistes sont aussi de la partie. Je lis, on verra bien pour la suite. En attendant, bonne lecture à vous et bon dimanche 🔥

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

CHAPITRE 1

Pour dire les choses simplement, Vern ne faisait aucune confiance aux humains. À aucun d’entre eux. Il en avait connu beaucoup au cours de sa vie, il en avait même apprécié quelques-uns mais, en définitive, ils l’avaient tous livré à la foule déchaînée. Raison pour laquelle il s’était retranché dans le marécage de Honey Island, à l’abri du danger.
Vern aimait bien le marécage. Autant qu’il pouvait aimer quelque chose après toutes ces années. Bon Dieu, il y en avait eu tellement, des années, qui s’alignaient derrière lui comme les briques sur la voie que le roi Darius avait tracée en l’an peu importe combien on s’en fout avant J.-C. Curieux comme les choses pouvaient soudain revenir en mémoire. Cette antique route perse, par exemple. Il ne parvenait pas à se rappeler ce qu’il s’était passé la semaine dernière, mais maintenant il revoyait une image qui remontait à plus ou moins deux mille ans. Vern avait cuit la moitié de ces briques à lui tout seul à l’époque où il faisait encore un travail d’ouvrier, de temps en temps. Le mécanisme de sa combustion interne avait failli s’épuiser. Sa mue s’était produite avec deux saisons d’avance à cause de cette saloperie de boulot. Ça et son régime alimentaire. En ce temps-là, personne n’avait la moindre idée en matière de diététique.

Le dernier dragon sur terre, Eoin Colfer, 2020.

Le dernier dragon sur terre

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Ma sœur, serial killeuse

Ma sœur, serial killeuse

Quatrième de couverture :

Premières lignes #334

Salutations, les lecturovores !
Youpi, je suis en vacances ! Je vous ai donc programmé les premières lignes d’un roman qui me fait envie depuis un moment et qui a récemment rejoint ma pile à lire. A noter que je ne pourrai pas actualiser les liens cette semaine, n’hésitez donc pas à les laisser en commentaire ✍️
Pour en revenir au roman, je crois que tout est dans le titre et dans ces quelques mots qui ouvrent le récit, je vous laisse donc découvrir cela.
Bonne lecture à vous et bon dimanche.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

Mots

Ayoola m’appelle et prononce ces mots que j’avais espéré ne jamais plus entendre : Korede, je l’ai tué.

Ma sœur, serial killeuse, Oyinkan Braithwaite, 2018.

Ma sœur, serial killeuse

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Les aventuriers de la mer, tomes 2 et 3

Tome 1 : Le vaisseau magique

Résumé de l’éditeur :

Kyle, désormais aux commandes de la Vivacia, la vivenef récemment éveillée de la famille Vestrit, a décidé de l’utiliser pour transporter des esclaves. Et son impérieuse volonté ne saurait souffrir la moindre opposition. Son épouse Keffria en vient même à douter de son mari quand il veut débaucher leur fille Malta, et obliger leur fils Hiemain à travailler à bord de l’embarcation et à abandonner l’apprentissage qui le destinait à la carrière de prêtre de Sa. Sa belle-sœur Althea, elle, se fait de son côté passer pour un jeune homme et se démène sur le Moissonneur, un navire abattoir. Elle doit prouver à Kyle qu’elle est un véritable marin pour récupérer la Vivacia

Les annales de la Compagnie noire : Les Livres du Sud

Tome 1 : La Compagnie noire
Tome 2 : Le château noir
Tome 3 : La Rose blanche

Résumé de l’éditeur :

Il n’en reste plus que sept : Toubib, Gobelin, Qu’un-Œil, Otto, Hagop, Murgen et la Dame, rebaptisée Madame. Jamais dans l’histoire de la légendaire Compagnie noire les effectifs n’étaient tombés si bas. Toubib, archiviste aujourd’hui capitaine, entreprend un retour aux sources, à Kathovar, mythique berceau de la Compagnie. Mais des milliers de kilomètres de jungle et de régions inexplorées la séparent de cet endroit où elle n’a pas mis les pieds depuis des siècles. Pourtant, on ne l’a pas oubliée. Nombreux sont ceux qui l’y attendent…

Premières lignes #273

J’imagine que, comme moi, vous avez des livres qui traînent dans votre pile à lire depuis une éternité. Vous les avez achetés en vous disant que vous les lirez rapidement, mais il y a toujours eu d’autres lectures à passer avant. Chez moi, Chroniques des Ombres de Pierre Bordage est dans ce cas-là. Certes, c’est une brique, mais ce n’est pas ça qui me rebute – rien ne me rebute, en fait, si ce n’est la flemme. C’est un roman post-apocalyptique avec, semble-t-il, une touche de thriller. Je compte m’y mettre cet été (à voir si je m’y tiens!).

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

Chapitre 1

Ne te laisse jamais enfermer dans une Cité Unifiée :
tu y perdrais bien plus que ton âme.
L’homme qui sacrifie sa liberté au nom de la sécurité
jette de la terre sur le rêve humain.

Proverbe horcite

Cité Unifiée de NyLoPa

La première offensive des Ombres ne fut précédée d’aucun signe. Elle se produisit dans un quartier banal de NyLoPa, l’un de ces soirs paisibles que rien ne semblait devoir perturber.

Chroniques des Ombres, Pierre Bordage, 2013.

Chroniques des Ombres

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

L’incroyable vie normale de Joséphine

L’incroyable vie normale de Joséphine

Quatrième de couverture :

Joséphine a un rêve : décrocher un prix Nobel, comme son idole Marie Curie. Avec sa mère et son meilleur acolyte – leur chien Pitch –, elle vit en Bretagne, où elle passe le plus clair de son temps libre sur le très sérieux site Doctissimo.
Seulement voilà, à la suite d’une étude menée par la meilleure scientifique qu’elle connaisse – elle-même –, Jojo est formelle : Pitch va mourir. Ni une ni deux, elle débarque au cabinet voisin, où elle fait la connaissance d’Alek. Ce jeune vétérinaire la rassure, devient son allié et accepte même qu’elle fasse un stage d’observation à ses côtés. Au fil de ses rencontres, et à la lueur des valeurs qui l’animent telles que le respect du vivant et de la nature, Joséphine se construit, imaginant un futur radieux. Mais le passé de son nouvel ami Alek pourrait bien ternir l’idée qu’elle se fait du monde idéal.

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