Je ne sais pourquoi, Hunger Games ne cesse de me revenir en tête ces derniers temps. Il est vrai que j’aime beaucoup cette trilogie – n’est-ce pas là une raison suffisante ?
Si je privilégie l’incipit des premiers tomes, cette fois, j’ai choisi celui du deuxième livre. Je l’ai pris dans ma bibliothèque, attirée par son dos rouge, et ses premières lignes ont fait écho en moi, alors les voici. Bon dimanche à vous.
Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Auparavant, je vous demandais de mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article. Désormais, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
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Je serre la flasque au creux de mes mains, même si la chaleur du thé s’est dissipée depuis longtemps dans l’air glacé. J’ai les muscles raidis par le froid. Si une meute de chiens sauvages me tombait dessus en cet instant, il y aurait peu de chances que je réussisse à grimper à temps dans un arbre. Je ferais mieux de me lever, de marcher un peu, de me dégourdir les jambes. Mais je reste immobile, assise sur cette pierre, face à l’aube qui éclaire peu à peu la forêt. On ne peut pas lutter contre le cycle du soleil. Je me contente de l’observer, impuissante, tandis qu’il me précipite dans une journée que j’appréhende depuis des mois.
Hunger Games, tome 2 : L’embrasement, Suzanne Collins, 2009.
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