Bien le bonjour, les lecturovores !
Aujourd’hui, les premières lignes que je vous présente sont un peu spéciales : il s’agit du premier poème du recueil Les planches courbes d’Yves Bonnefoy.
Bonne lecture à vous.
Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
Les rainettes, le soir
I
Rauques étaient les voix
Des rainettes le soir,
Là où l’eau du bassin, coulant sans bruit,
Brillait dans l’herbe.
Et rouge était le ciel
Dans les verres vides,
Tout un fleuve la lune
Sur la table terrestre.
Prenaient ou non nos mains,
La même abondance.
Ouverts ou clos nos yeux,
La même lumière.
Les planches courbes, Yves Bonnefoy, 2001.
Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :