Récitatif

Récitatif

Quatrième de couverture :

Twila et Roberta ont huit ans lorsqu’elles se rencontrent au foyer St-Bonaventure. Quatre mois durant, les deux fillettes resteront inséparables, avant que la vie ne les éloigne. Au fil des années, elles se recroiseront au gré du hasard. Des retrouvailles souvent malaisées, jetant une lumière trouble sur un épisode de leur enfance, une scène en apparence anodine mais dont le souvenir ne les a jamais quittées – si tant est que ce souvenir soit fidèle à ce qui s’est réellement passé ce jour-là.

L’œil le plus bleu

L’œil le plus bleu

Quatrième de couverture :

À Lorain, dans l’Ohio des années 40, deux fillettes noires grandissent côte à côte. La première déteste les poupées blondes. L’autre idolâtre Shirley Temple et repue d’avoir les yeux bleus. Mais face à la réalité féroce d’une Amérique blanche, le rêve de beauté d’une petite fille est un leurre qui ne cède le pas qu’à la folie. Le saisissant premier roman de Toni Morrison.

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L’Opoponax

L’Opoponax

Quatrième de couverture :

Mon Opoponax, c’est peut-être, c’est même à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l’enfance. Mon Opoponax, c’est l’exécution capitale de quatre-vingt-dix pour cent des livres qui ont été faits sur l’enfance. C’est la fin d’une certaine littérature et j’en remercie le ciel. C’est un livre à la fois admirable et très important parce qu’il est régi par une règle de fer, jamais enfreinte ou presque jamais, celle de n’utiliser qu’un matériau descriptif pur. Ce dernier prend ici tout son sens. Il est celui-là même – mais porté au plain-chant par l’auteur – dont l’enfance se sert pour déblayer et dénombrer son univers. Ce qui revient à dire que mon Opoponax est un chef d’œuvre d’écriture parce qu’il est écrit dans la langue exacte de l’Opoponax.

Marguerite Duras
Extrait de la postface
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La place

La place

Quatrième de couverture :

Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui.
Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite « place au soleil ». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui disait : « les livres, la musique, c’est bon pour toi. Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre. »
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
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Claudine à l’école

Claudine à l’école

Quatrième de couverture :

Un titre bien sage pour un roman qui l’est moins. Claudine le reconnaît : « Vrai, cette école n’est pas banale ! » Comment pourrait-elle l’être ? Les élèves ont des personnalités peu communes : la grande Anaïs, que Claudine qualifie de menteuse, filouteuse, flagorneuse, traîtresse, possède en outre « une véritable science du comique » ; les Jaubert sont agaçantes à force de sagesse ; Marie Belhomme, « bébête, mais si gaie » ; Luce, charmeuse autant que sournoise ; et les autres, « c’est le vil peuple ». Quant aux maîtresses… Mlle Sergent, « la rousse bien faite », aussi intelligente que laide, est tout yeux pour son assistante, Mlle Aimée, la bien nommée. Ajoutez les instituteurs des garçons, le pâle Duplessis et le vaniteux Rabastens, le médecin scolaire, le Dr Dutertre, aux dents de loup, qui aime s’attarder auprès des grandes… et vous obtenez un mélange détonant. Pour parfaire l’ensemble, c’est une Claudine débordante de vitalité, excessive dans ses élans, qui mène la ronde.