La petite dernière

La petite dernière

Quatrième de couverture :

Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

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Rencontre littéraire avec Fatima Daas

Salutations, mes lecturovores !
Je vous propose aujourd’hui un article un peu différent de d’habitude car un livre, qui sortira en août prochain, me fait déjà de l’œil. Il s’agit de La petite dernière de Fatima Daas. C’est l’histoire de Fatima, la petite dernière de la famille. Elle est française d’origine algérienne, musulmane, elle habite à Clichy et se pensait polyamoureuse jusqu’au jour où elle rencontre Nina. Déjà, le résumé me tente bien mais, en plus, Virginie Despentes l’a lu et voici ce qu’elle en dit :

Le monologue de Fatima Daas se construit par fragments, comme si elle updatait Barthes et Mauriac pour Clichy-sous-Bois. Elle creuse un portrait, tel un sculpteur patient et attentif… ou tel un démineur, conscient que chaque mot pourrait tout faire exploser, et qu’on doit les choisir avec un soin infini. Ici l’écriture cherche à inventer l’impossible : comment tout concilier, comment respirer dans la honte, comment danser dans une impasse jusqu’à ouvrir une porte là où se dressait un mur. Ici, l’écriture triomphe en faisant profil bas, sans chercher à faire trop de bruit, dans un élan de tendresse inouïe pour les siens, et c’est par la délicatesse de son style que Fatima Daas ouvre sa brèche.

Et, je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me parle et je pense que ce roman a tout pour me plaire. Mais bon, il faut patienter jusqu’en août… Heureusement, pour patienter, j’ai appris qu’il y a un live lundi prochain, 22 juin, à 19h45 ! Il suffit de s’inscrire (bon, on nous demande l’entreprise pour l’inscription ; j’ai mis le nom de mon blog et vous pouvez faire de même) et de cliquer sur le lien envoyé par mail lundi prochain – c’est une procédure hyper simple.
Donc voilà, si, comme moi, ce roman vous intrigue et vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous lundi !
Pour information, Hector Mathis (ne me demandez pas de qui il s’agit, c’est un auteur, j’imagine) sera également présent.

RDV LUNDI 19H45
INSCRIPTION EN CLIQUANT LÀ