Son vrai visage

Son vrai visage

Quatrième de couverture :

Mère. Héroïne. Menteuse. Tueuse ? 

Le métier de Laura consiste à soigner les troubles de la parole. Dans sa profession, elle est reconnue et admirée. Elle a pourtant plus de difficultés quand il s’agit de faire parler sa fille de trente ans, qui semble collectionner les échecs en tout genre.
Il aura suffi qu’elle l’invite au restaurant pour avoir une vraie discussion mère-fille,
Il aura suffi qu’un gamin armé entre en scène,
Il aura suffi d’un unique coup de couteau,
Pour que tout bascule.
Andy vient de voir sa mère tuer un homme. Sans une once d’hésitation. Efficace. Calme.
Andy vient de comprendre que sa mère n’est peut-être pas celle qu’elle prétend.
Et, maintenant que les masques tombent, la voix de ces deux femmes pourrait bien ne plus jamais se faire entendre.

Premières lignes #160

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Auparavant, je vous demandais de mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article.  Désormais, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.

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ProLogue

Pendant des années, même lorsqu’elle l’aimait, une part d’elle-même le haïssait avec cette puérilité qui rend détestable ce que l’on ne peut contrôler. Il était têtu, borné et usait de son charme pour faire oublier les erreurs qu’il commettait en permanence ; les mêmes, encore et toujours, car à quoi bon en tenter de nouvelles alors que les anciennes lui réussissaient si bien ?
Il était charmant. C’était bien là le problème. Elle était sous son emprise. Même lorsqu’elle finissait par le détester, il parvenait toujours à la récupérer, à la séduire de nouveau, si bien qu’elle ne savait plus qui était le serpent, et qui était le dresseur.
Il malmenait les gens, les faisait souffrir, puis trouvait de nouvelles personnes, plus attrayantes à ses yeux, et abandonnait les anciennes, brisées, dans son sillage.
Mais un jour son charme cessa d’opérer. Un tramway qui déraille. Un train sans conducteur. Ses erreurs se remarquaient, elles devenaient impardonnables. L’une d’elles eut des conséquences terribles : une vie ôtée, une condamnation à mort… Elle aussi faillit perdre la vie.
Comment pouvait-elle continuer à aimer un homme qui avait essayé de l’éliminer ?

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Son vrai visage, Karin Slaughter, 2018.

Son vrai visage

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Une fille modèle

Une fille modèle

Résumé de l’éditeur :

Il n’est pas toujours sage de garder un secret. 

Le 16 mars 1989, deux hommes masqués se sont introduits dans la maison qu’occupaient la femme et les deux filles de Rusty Quinn, avocat de la défense dans la petite ville de Pikeville. Sam a reçu une balle en pleine tête et Charlie a échappé à un viol. Leur mère est morte. 28 ans plus tard, les deux sœurs ont gardé des séquelles de leur agression. Toutes deux devenue avocates, elles n’ont plus aucun lien. Restée à Pikeville, Charlie est témoin d’un crime dans son ancien collège. Kelly Wilson, adolescente de 17 ans, tue à l’arme à feu le proviseur et une enfant. Charlie et son père n’ont plus qu’un seul recours : Sam. Elle accepte de se pencher sur le cas Kelly. À contrecœur. Parce qu’elle sait que revenir à Pikeville c’est aussi affronter le jour où le destin de la famille Quinn a basculé pour toujours.

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Premières lignes #109

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Mettez le lien de votre RDV en commentaire de l’article, et je dresserai une petite liste. Elle est actualisée chaque semaine en fonction des participant.e.s.

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Jeudi, le 16 mars 1989

Ce qu’il advint de Samantha

Alors qu’elle courait sur la longue allée désolée qui menait à la ferme, Samantha Quinn sentit un millier de guêpes lui piquer l’intérieur des jambes. Sur la terre nue, ses baskets tambourinaient aussi vite que les cognements de son cœur. La transpiration avait raidi sa queue-de-cheval en une corde épaisse qui lui fouettait les épaules. À l’intérieur de ses chevilles, les os délicats comme des brindilles semblaient sur le point de se rompre.
Ravalant l’air sec, elle piqua un sprint jusque dans la douleur.
Un peu plus loin, Charlotte se tenait dans l’ombre de leur mère. Ils se tenaient tous dans l’ombre de leur mère. Gamma Quinn était une figure dominante : yeux bleu vif, cheveux foncés coupés court, peau aussi pâle qu’une feuille de papier, et langue tout aussi coupante, capable d’infliger de minuscules blessures là où ça fait mal. Même à cette distance, Samantha apercevait le trait fin que dessinait la désapprobation sur la bouche de Gamma, les yeux rivés sur le chronomètre, au creux de sa main.

Une fille modèle, Karin Slaughter, 2018.

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