La prisonnière des Sargasses

La prisonnière des Sargasses

Quatrième de couverture :

La créole Antoinette Cosway raconte son enfance au domaine Coulibri, à la Jamaïque. Entre l’indifférence de sa mère et les révoltes des esclaves, son destin bascule : elle est envoyée dans un couvent qu’elle quittera à l’âge de dix-sept ans pour se voir épouser un Anglais, distant, égoïste et arrogant. Poussée par la haine qu’il lui porte, elle sombrera dans l’alcoolisme et la folie meurtrière.

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Premières lignes #102

Amie.e.s lecturovores, j’ai choisi les premières lignes d’un roman que j’ai eu l’occasion d’étudier au lycée ; je me souviens l’avoir bien aimé, et relire la première page me conforte assez dans cette idée. J’ai donc l’intention de le lire au cours de l’année.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Mettez le lien de votre RDV en commentaire de l’article, et je dresserai une petite liste. Elle est actualisée chaque semaine en fonction des participant.e.s.

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Quand surviennent les ennuis, il faut serrer les rangs, dit-on, et c’est ce que font les Blancs. Mais nous n’étions pas dans leurs rangs. Ma mère n’avait jamais plu aux dames de la Jamaïque, « parce qu’elle, jolie, jolie personne comme tout », disait Christophine.
Ma mère était la seconde femme de mon père, bien trop jeune pour lui, pensaient-elles, et, qui pis est, Martiniquaise. Quand je lui demandais pourquoi si peu de personnes venaient nous voir, elle me répondait que la route de Spanish Town au domaine Coulibri, où nous demeurions, était très mauvaise et que le projet de la réparer était maintenant chose du passé. (Mon père, les visiteurs, les chevaux, être en sûreté dans son lit – tout cela appartenait au passé.)

La prisonnière des Sargasses, Jean Rhys, 1966.

La prisonnière des Sargasses

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