Premières lignes #400

Salutations !
Les vacances sont arrivées et, avec, l’inactivité du blog mais me revoici, prête à vous présenter de nouvelles premières lignes, celles d’un roman qui m’intriguait et que l’on vient de me prêter : Bien sûr que les poissons ont froid de Fanny Ruwet, une humoriste que j’apprécie. Je ne sais pas de quoi parle le roman (c’est volontaire) et je dois dire que le début me rend vraiment très curieuse. Alors, sur ces lignes, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture et un très bon réveillon. Profitez bien des fêtes ✨

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

On s’est rencontrés en 2009. J’avais 15 ans, Nour en avait 16. Pendant plusieurs mois, il a été ma raison de me lever chaque matin. Il m’a apporté de la douceur quand tout semblait rugueux et m’a laissé croire que j’avais une place à moi. Il m’a permis de sortir d’un gouffre sans fond dont je ne pensais jamais pouvoir m’extirper.
Douze ans plus tard, je ne suis même pas certaine qu’il ait existé. Peut-être qu’il est toujours quelque part en banlieue de Montpellier. Ou peut-être qu’il n’y a jamais mis les pieds, qu’il m’a menti sur toute la ligne. D’ailleurs, peut-être que Nour n’était même pas son prénom. Ou peut-être qu’il est mort. Les gens ont tendance à faire ça.
Je n’en sais rien. Mais j’ai passé plusieurs mois à le chercher.
Et plus j’ai trouvé, moins j’ai compris.

Bien sûr que les poissons ont froid , Fanny Ruwet, 2023.