Bilan de mes lectures – Avril 2024

Bilan d’avril 2024

Salut tout le monde !
Avril se termine et je passe au bilan. Ne pas préparer de pile à lire mensuelle, pour une fois, m’a vraiment fait du bien et je me pose donc la question de savoir si j’en fait une ou pas pour mai ; d’un autre côté, j’aimerais prioriser les livres que l’on m’a prêté. Mais revenons-en à avril. J’ai lu pas mal, compte tenu que j’ai terminé la brique qu’est La grande année des goètes qui fut difficile à terminer (parce que c’est une brique – en soit, l’histoire est sympa) et que j’ai ensuite enchaîné pas mal de bouquins. Pas autant de manga que je ne l’avais pensé mais j’ai tout de même avancé dans deux séries et il en va de même du côté des romans. Aussi, j’ai enfin repris Le Silmarillion. Sur ce, passons au bilan.

La grande année des goètes, Searth S. Cabal : c’était dense, il y avait quelques longueurs et des moments convenus, néanmoins c’était une lecture sympathique, avec sa part d’originalité. Privilégiez le format numérique !
Janua vera, Jean-Philippe Jaworski : toutes les nouvelles ne se valent pas mais c’est globalement une très bonne découverte. Mention spéciale pour les derniers textes que j’ai beaucoup aimé.
Sorceleur, tome 5 : Le baptême du feu, Andrzej Sapkowski : comme toujours, un premier chapitre poussif. Heureusement, le reste du tome était vraiment bien ! Je lirai la suite avec plaisir.
Le Seigneur des anneaux, volume 3 : Le retour du roi (audio), J. R. R. Tolkien, lu par Thierry Janssen : c’était superbe. J’avais oublié à quel point ce dernier tome avait une conclusion émouvante. Les personnages sont très bien écrits, le livre aussi… J’aime tellement cette trilogie !
Le gros chat et la sorcière grincheuse, tomes 2 et 3, Hiro Kashiwaba : moi qui pensais que ce serait un manga de « cozy fantasy », j’ai eu tort, ça prend une tournure plus classique avec des méchants, un petit groupe de héros et héroïnes qui se forme… Mais ça reste très sympathique, on verra avec la suite.
Fullmetal Alchemist – Perfect Edition, tome 17, Hiromu Arakawa : beaucoup d’action. Je me souviens très peu de la fin mais, arrivée là, je me rappelle de mon scepticisme – il y a littéralement un deus ex machina. Je ne sais plus ce que ça donne ensuite, on va bien voir.
L‘impératrice du Sel et de la Fortune, Nghi Vo : une super novella ! J’ai passé un très bon moment de lecture, c’était prenant et je n’ai pas lâché ma lecture. Excellente surprise.
La Maison des Jeux, tome 2 : Le voleur, Claire North : une super suite pour cette novella – la meilleure partie de cache-cache, la plus palpitante – et j’ai hâte de lire le dernier tome.
Ce cœur empoisonné, Kalynn Bayron : hélas, je ne savais pas que c’était un premier tome, je n’ai donc pas apprécié autant que j’aurais voulu car c’est, de fait, une grande introduction. Super univers, héroïne très chouette, mais le roman n’est pas aussi marquant que j’aimerais.
Le café où vivent les souvenirs, Toshikazu Kawaguchi : un très bon moment de lecture, bien que je m’attendais à une fin différente. L’ensemble était doux et émouvant, les nouveaux protagonistes étaient attachants (car, oui, c’est une suite mais ça peut se lire indépendamment des autres – je n’ai même pas lu le deuxième roman).
La maison sous la maison, Emilie Chazerand : un roman jeunesse avec son univers et son héroïne fort sympathiques, l’ensemble était agréable et j’ai passé un bon moment.
Migali, tome 6 : Un royaume carrément sucré !, Alexandre Arlène et Fabien öckto Lambert : c’est toujours un plaisir que de lire les aventures de Migali, la princesse araignée ! Une BD jeunesse très drôle.

Treize livres lus, dont six romans (un en audio), un recueil, deux novellas, une BD et trois manga, c’est un bon bilan que voilà ! D’autant plus que, même là où je peux émettre quelques doutes, ç’a été de bonnes lectures.
Mai, on arrive et tiens-toi bien, on a toujours plus de livres à dévorer !

PAL du mois d’avril 2024

Salutations !
Avril va être un mois particulier du côté de mes lectures. Si je compte bien terminer mes trois lectures en cours, à savoir La grande année des goètes de Searth Cabal, Ce cœur empoisonné de Kalynn Bayron (à peine commencée) et Janua vera de Jean-Philippe Jaworski, si je compte bien avancer dans mes lectures communes qui sont Les aventuriers de la mer de Robin Hobb et Le Sorceleur d’Andrzej Sapkowski, le reste sera plus au feeling. En effet, le mois passé, le pavé qu’est La grande année des goètes m’a pas mal bloquée : c’est littéralement une brique, c’est à dire que le livre est très grand et très lourd (plus de 1,3 kg) et je ne pouvais donc le lire que chez moi. Or je lis beaucoup dans les transports et j’ai donc alterné les lectures et il est arrivé ce qui devait arriver : rentrer dans les différents récits est devenu compliqué. Donc, pour avril, j’y vais tranquille et j’ai d’ailleurs l’intention de me concentrer sur des manga et BD que j’ai depuis une éternité dans ma PAL. Vous savez, ces tomes 1 et 2 que l’on a parce que la série a l’air super cool, mais on va se concentrer sur les romans car les BD ça se lit plus vite alors on a le temps mais, au final, on ne les lit jamais ? Eh bien voilà, je vais les lire et ainsi faire du tri, de la place dans mes petites bibliothèques. Allez, il y a un manga que je vais lire qui ne sera pas un premier tome mais le dernier (il me semble) : le tome 17 de Fullmetal Alchemist de Hiromu Arakawa.
Un mois sans pression, durant lequel je compte bien profiter de chacune de mes lectures.

Bon week-end et belle fin de mars à vous 🌸

Premières lignes #395

Bien le bonjour !
Je me suis enfin lancée dans la lecture du tome 3 du Sorceleur (The Witcher). Ces premières lignes me remettent le pieds à l’étrier, si l’on peut dire, puisqu’elles me rappellent que tout tourne autour d’une prophétie. Ce ne sont pas les premières lignes les plus palpitantes qui soient mais au moins ont-elles le mérite de mettre les choses au clair de ce côté-ci tandis qu’elles nous poussent à l’interrogation : quelle est cette graine, de quel Sang ancien (et surtout celui de qui) parle-t-on ?
Ce dimanche va être rempli de fantasy me concernant ! Et pour vous ?

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

 

« Elaine blath, Feainnewedd
Dearme aen a’cáelme tedd
Eigean evelienn deireádh
Que’n esse, va en esseáth
Feainnewedd, elaine blath ! »

Petite Fleur, berceuse et comptine populaire des elfes.

 

« En vérité, je vous le dis, voici venir l’ère de l’épée et de la hache, l’ère de la terrible tourmente.  Voici venir le Temps du Froid et du Mépris, Tedd Deireádh, le Temps de la Fin. Le monde disparaîtra sous la glace et renaîtra avec le nouveau soleil. Il renaîtra par le Sang ancien, Hen Ichaer, la graine semée. La graine ne germera point, mais fera jaillir la flamme.
Ess’tuath esse ! Cela se passera ainsi ! Scrutez les signes ! Quels seront-ils ? Je m’en vais vous le dire… Tout d’abord, la terre sera noyée dans le sang Aen Seidhe, le sang des elfes… »

Aen Ithlinnespeath, La Prophétie d’Ithlinne Aegli aep Aevenien.

Sorceleur, tome 3 : Le sang des elfes, Andrzej Sapkowski, 2008.

Sorceleur, intégrale

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Premières lignes #266

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir les premières lignes du deuxième tome du Sorceleur : L’épée de la providence. Aucun divulgachage, et pour cause : comme dans le premier livre, ce sont des nouvelles indépendantes les unes des autres en terme de linéarités, qui nous permettent simplement d’apprendre à mieux connaître Geralt de Riv.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

LES LIMITES DU POSSIBLE

I

– Il n’en sortira plus, je vous le dis, finit par lancer le grêlé en branlant du chef. Ça fait une heure et quart qu’il est entré. C’en est fini de lui.
Les bourgeois, pressés les uns contre les autres au milieu des ruines et des gravats, observaient en silence le trou noir béant de l’entrée du souterrain. Un gros homme vêtu d’une vareuse jaune se dandinait d’un pied sur l’autre en toussant. Il fit glisser de sa tête une toque toute fripée.
– Attendons encore un peu, dit-il en essuyant la sueur qui perlait de ses sourcils clairsemés.
– Attendre quoi ? mugit le grêlé. Là-bas, dans les oubliettes, se terre un basilic. L’auriez-vous oublié, burgrave ? Celui qui entre signe irrévocablement sa perte. Ils ne sont pas assez nombreux, ceux qui n’en sont pas revenus ? Qu’est-ce que nous attendons ?
– Nous nous sommes mis d’accord, murmura sans conviction le gros homme. N’est-ce pas ?
– C’est accord, nous l’avons conclu avec un vivant, bourgmestre, déclara le compagnon du grêlé, un géant ceint d’un tablier de boucher en cuir. Il est mort, aussi sûrement que le soleil brille dans le ciel. Il était évident dès le début qu’il courait à sa perte, tout comme les autres avant lui. Il n’a pris aucun miroir, seulement son épée. Et sans miroir, tout le monde le sait, il est impossible de tuer un basilic.

Sorceleur, tome 2 : L’épée de la providence, Andrzej Sapkowski, 1992.

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Sorceleur, intégrale

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Sorceleur, tome 1 : Le dernier vœu

Sorceleur, intégrale

Quatrième de couverture :

Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un sorceleur.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand cœur… et, au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier vœu : retrouver son humanité perdue.
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Premières lignes #219

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.

La Voix de la raison 1

Elle arriva chez lui au petit matin.
Elle entra discrètement, tout doucement, à pas feutrés, flottant dans la pièce comme un fantôme, un spectre. Le froufrou de sa mante à capuchon sur sa peau nue était le seul bruit qui accompagnait ses gestes. C’est pourtant cet infime bruissement, à peine audible, qui réveilla le sorceleur, ou plutôt le tira du demi-sommeil qui le berçait avec monotonie. Il était comme dans un gouffre insondable, en suspens entre le fond et la surface d’une mer paisible, parmi les lianes de goémons qui ondulaient tout doucement.

Sorceleur, tome 1 : Le dernier vœu, Andrzej Sapkowski, 1990.

Sorceleur, intégrale

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