Quatrième de couverture :
Salué dès sa publication en octobre 2001 comme l’un des livres majeurs d’Yves Bonnefoy, Les Planches courbes s’impose en effet au sommet d’un œuvre sans faiblesse ni reniement. Une parole qui sait magistralement faire la place du sens et du chant s’élève, à la fois affirmée et fragile, inquiète et souveraine. Les planches courbes auxquelles le titre se réfère sont celles de la barque du passeur qui tente encore une avancée entre les deux rives du fleuve, les deux rives du rêve, les deux rives de la vie.
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Mon avis :
J’ai découvert Les planches courbes au lycée car nous avions dû étudier quelques poèmes (vraisemblablement La maison natale et Les planches courbes puisque certains passages y sont surlignés). J’en gardais un bon mais très vague souvenir et j’ai donc décidé tout récemment de m’y plonger de nouveau.
Dans ce recueil, Yves Bonnefoy parle de plusieurs sujets, notamment le temps qui passe, l’enfant qui devient adulte, la mort. Ses poèmes se lisent comme des histoires, voire comme des souvenirs – ils ne sont pas juste beaux. J’ai également trouvé qu’il y avait une certaine mélancolie. Hélas, je n’ai pas autant apprécié cette lecture que ce à quoi je m’attendais – les souvenirs peuvent être trompeurs. Pour autant, la lecture n’a pas été déplaisante, au contraire, c’était une bonne lecture. Je ne dirais pas qu’on se plonge dans Les planches courbes avec délectation ; on s’y plonge, on découvre, on ressent des choses. C’est le genre de recueil dont on ne dévore pas les poèmes d’une traite : on les laisse couler, ils donnent le rythme. Parfois, on s’arrête – une heure, un jour, plus – avant d’embarquer de nouveau dans cette lecture.
Finalement, Les planches courbes, c’est le genre de recueil que l’on lit tranquillement, avec une boisson chaude pour diluer la mélancolie, en étant confortablement installé·e dans un fauteuil, effaçant ainsi la barque des souvenirs une fois le livre refermé.
Belle lecture à vous, cher·es lecturovores.
Les planches courbes, Yves Bonnefoy • Gallimard • 2001 • 125 pages • 10,30€ • Genre : poésie • ISBN : 9782070427765
C’est le genre d’œuvres que j’aimais bien découvrir à la fac mais depuis quelques temps, je n’en lis plus, c’est dommage. Je ne connais ni ce livre ni l’auteur mais c’est toujours intéressant de relire un livre après plusieurs années, on n’a plus la même impression le plus souvent.
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Je ne connais pas du tout merci de la découverte !
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Je ne connaissais pas du tout, mais je crois que j’aurais beaucoup aimé l’étudier ! En tout cas, je vais me rattraper toute seule de mon côté du coup 😉
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C’est tout à fait ce que je ne lis pas. J’ai beaucoup de mal avec la poésie
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Est-ce que tu as du mal avec tous les styles de poésie ? J’avoue avoir une préférence pour la prose, ça me permet d’avoir une lecture plus fluide 🙂
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Pas pour moi je pense ^^
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Merci pour la découverte 🙂
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Je l’ai dans ma bibliothèque, mais j’ai surtout picoré pour l’instant, je ne l’ai pas lu en entier 😀
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Je te remercie pour cette découverte. Je ne suis pas hyper branchée poésie mais ça fait plaisir de voir un peu de changement 😉
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Il faut dire que la poésie est un genre qu’on lit peu – parfois, on tombe même sur des poèmes dont on ne comprends pas le sens, ce qui n’est guère encourageant ! Mais j’aime bien de temps en temps, ça change tellement 😊
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