Mes bien chères sœurs

Mes bien chères sœurs

Quatrième de couverture :

« Ceci est une adresse. Aux femmes en général, autant qu’à leurs alliés. Je vous écris d’où je peux. Le privé est politique, l’intime littérature. »
En France, la quatrième vague féministe a fait on entrée : non plus des militantes, mais des femmes ordinaires. Qui remettent en cause les us et les coutumes du pays de la gaudriole, où une femme sur dix est violée au cours de sa vie, et où tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint.
Dans ce court texte incisif qui prône la sororité comme outil de puissance virale, Chloé Delaume aborde la question du renouvellement du féminisme, de l’extinction en cours du patriarcat, de ce qu’il se passe, et peut se passer, depuis le mouvement #metoo.

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Mes vrais enfants

Mes vrais enfants

Quatrième de couverture :

Née en 1926, Patricia Cowan finit ses jours dans une maison de retraite. Très âgée, très confuse, elle se souvient de ses deux vies. Dans l’une de ces existences, elle a épousé Mark, avec qui elle avait partagé une liaison épistolaire et platonique, un homme qui n’a pas tardé à montrer son véritable visage. Dans son autre vie, elle a enchaîné les succès professionnels, a rencontré Béatrice et a vécu heureuse avec cette dernière pendant plusieurs décennies. Dans chacune de ces vies, elle a eu des enfants. Elle les aime tous… Mais lesquels sont ses vrais enfants : ceux de l’âge nucléaire ou ceux de l’âge du progrès ? Car Patricia ne se souvient pas seulement de ses deux vies distinctes, elle se souvient de deux mondes où l’Histoire a bifurqué en même temps que son histoire personnelle.
Souvent comparé au Choix de Sophie de William Styron, Mes vrais enfants est considéré comme le chef-d’œuvre de Jo Walton.

Broken Things

Broken Things

Quatrième de couverture :

Il y a cinq ans,
juste après avoir fêté mes treize ans,
j’ai tué ma meilleure amie.

Avant de devenir les Monstres de Brickhouse Lane – avant que le pays tout entier, du Connecticut à la Californie, nous connaisse sous ce surnom, avant que des blogs publient des photos de nos visages, avant que plusieurs sites internet ne plantent parce qu’un trop grand nombre de visiteurs avaient entré nos noms dans des moteurs de recherche –, nous étions des filles quelconques, et nous n’étions que deux.

Rollergirl sur Mars

Rollergirl sur Mars

Quatrième de couverture :

Trish Trash est une jeune martiate de 15 ans (7 ans ½ sur Mars) qui passe son temps entre l’école et le travail dans les champs. À l’étroit dans cette vie harassante et sans horizon, elle se lance corps et âme dans sa passion : le hoverderby, sport star de toute la Galaxie. Un rêve qui pourrait lui offrir un passeport vers une vie meilleure, mais aussi l’occasion de découvrir le vaste Univers et ses mystères… Car, tapis dans l’ombre de cette planète poussiéreuse, les indigènes se terrent, suscitant chez les colons défiance et effroi…
Une intrigante aventure SF en 3 tomes, réunis pour la premières fois !

Le Prieuré de l’Oranger

Le Prieuré de l’Oranger

Quatrième de couverture :

Un monde divisé.
Un reinaume sans héritière.
Un ancien ennemi s’éveille.

La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle…
Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela.
De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence.
Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil… Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

Un tour de force épique et magistral. Un monument de la fantasy et de la littérature.

Les dessous lesbiens de la chanson

Les dessous lesbiens de la chanson

Quatrième de couverture :

Selon les époques, l’homosexualité féminine fut tour à tour ou simultanément frappée d’opprobre, niée, invisibilisée. Mais clandestine ou pas, à mots couverts ou crus, cette réalité a trouvé pour se dire la voie de la chanson. Et de Suzy Solidor à Chris en passant par Barbara, Brigitte Fontaine, Marie Paule Belle, Juliette Armanet et bien d’autres encore, jusque dans le Club Dorothée, nombreuses sont les voix féminines à l’avoir chantée sur tous les tons.

Rendant à Sappho ce qui est à Sappho, Léa Lootgieter et Pauline Paris retracent dans ce livre l’histoire de 40 titres mis en musique de 1920 à nos jours. Oubliés pour certains, mondialement connus pour d’autres, ils ont tous en commun de délicieux sous-entendus lesbiens. Elles nous en révèlent les dessous au fil des pages, avec la complicité de Julie Feydel, qui signe les illustrations, et les regards aiguisés de 41 témoins contemporains venus éclairer l’origine de ces chansons, leurs parcours de vie dans les cabarets ou dans les clips, leur réception par la critique et le public… qui ne sait pas toujours ce qu’il fredonne.

La sorcellerie est un sport de combat

La sorcellerie est un sport de combat : Les tribulations de lesbiennes hooligans face à un sorcier nazi

Résumé :

Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à émerger et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. Elles sont prêtes à les recevoir.

À une époque, Razor était sorcière, mais elle est maintenant rangée des balais et n’aspire qu’à boire des coups avec ses copines en écoutant de la musique et en tâchant de vivre avec ses problèmes d’anxiété.
Lorsqu’une nana qu’elle a rencontrée en soirée a non seulement le mauvais goût de se faire sauvagement trucider, mais aussi celui de se relever d’entre les morts sans le moindre souvenir, Razor, embêtée, se retrouve bien obligée de lui proposer son aide.
Devoir baby-sitter une toute nouvelle vampire n’est pas ce qu’elle avait prévu mais reste dans ses cordes. Ce qui l’inquiète plus, c’est que les assassins risquent bien de vouloir finir le boulot.
Razor va devoir, à nouveau, faire appel à ses connaissances occultes et enfiler ses bottes de combat. Elle est, cependant, loin de se douter que l’ennemi auquel elle devra faire face, en plus de sortir des heures les plus sombres de l’histoire, a des comptes bien personnels à régler avec elle.
Heureusement, Razor n’est pas seule, et elle pourra compter sur le soutien de ses amies qui, à défaut d’avoir beaucoup d’expertise en tueurs surnaturels, sauront au moins faire preuve d’enthousiasme face à l’adversité.

Les illusions de Sav-Loar

Les illusions de Sav-Loar

Dans le même univers : L’héritage des Rois-Passeurs

Quatrième de couverture :

Dans le royaume d’Ombre, les femmes qui possèdent le don sont persécutées. Pour survivre et devenir magiciennes, il leur faut se réfugier dans la cité légendaire de Sav-Loar.
Or Bleue se trouve très loin de là lorsque apparaissent ses pouvoirs : elle n’est qu’une jeune esclave entre les griffes d’un seigneur sadique desquelles nul ne s’est jamais évadé. Mais certains de ses compagnons de captivité vont risquer leur vie pour tenter de sauver Bleue, à commencer par Fèl, une beauté farouche qui ne rêve que de liberté. Leur fuite éperdue va précipiter le royaume dans une guerre impitoyable au cours de laquelle Bleue, dont la puissance s’affirme de jour en jour, pourrait bien changer le monde…

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La pensée straight

La pensée straight

Quatrième de couverture :

En 1978, Monique Wittig clôt sa conférence sur « La Pensée straight » par ces mots : « Les lesbiennes ne sont pas des femmes. » L’onde de choc provoquée par cet énoncé n’en finit pas de se faire ressentir, aujourd’hui encore, dans la théorie féministe et au-delà. En analysant l’aspect fondateur de la « naturalité » supposée de l’hétérosexualité au sein de nos structures de pensées, que ce soit par exemple dans l’anthropologie structurale ou la psychanalyse, Monique Wittig met au jour le fait que l’hétérosexualité n’est ni naturelle, ni un donné : l’hétérosexualité est un régime politique. Il importe donc, pour instaurer la lutte des « classes », de dépasser les catégories « hommes »/« femmes », catégories normatives et aliénantes. Dans ces conditions, le fait d’être lesbienne, c’est-à-dire hors-la-loi de la structure hétérosexuelle, aussi bien sociale que conceptuelle, est comme une brèche, une fissure permettant enfin de penser ce qui est « toujours déjà là ».

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