La Manufacture des histoires

La Manufacture des histoires

Quatrième de couverture :

Dans ce récit qui oscille entre thriller, roman initiatique et satire sociale, un écrivain multi-refusé cherche à pénétrer les arcanes de la Manufacture des histoires, ce lieu mythique où il rencontrera enfin reconnaissance, gloire et fortune. Cette quête, traversée par un souffle d’humour et de parodie, sera truffée de pièges et de révélations. On y croisera des personnages aussi étonnants qu’un vendeur de machines à écrire, un marabout accoucheur d’histoires, les fantômes de la Beat Generation, des fanatiques obsédés par le Volume et même la nouvelle Shéhérazade, perdue parmi les flots de sans histoire fixe qui peuplent les rues.
C’est en mettant sa plume au service de quelques hommes de pouvoir sans scrupules qu’il connaîtra le succès et ses conséquences extravagantes.
Roman de notre temps, La Manufacture des histoires raconte avant tout la lutte de ceux qui veulent continuer d’écrire leur propre histoire contre ceux qui veulent dicter l’histoire aux hommes à leur place.

Mon avis :

En juillet, Noctenbule et moi voulions toutes les deux lire La Manufacture des histoires de Luc Fivet, et nous avons alors décidé de faire une lecture commune. Mon retour va être assez court car j’avoue être sortie de cette lecture plutôt mitigée, voire même déçue après certains retours que j’avais lu sur le net.
Dans ce roman, nous suivons Marc qui survit en revendant des livres qu’il récupère chez des personnes ayant récemment passé l’arme à gauche. Son grand rêve est de devenir écrivain et cela fait des années qu’il s’y emploie sans une once de succès. Mais voilà qu’un jour il va être abordé par un étrange bonhomme. Petit à petit, tout va changer pour Marc et il va se retrouver plonger dans un complot visant à empêcher la destruction des livres.
Franchement, le pitch est vraiment sympa et, lorsque j’ai commencé ma lecture, j’ai été très agréablement surprise par l’écriture que j’ai trouvée travaillée, fluide, et plutôt originale. Malgré quelques incohérences – que j’ai remarqué après lecture, lorsque Noctenbule m’en a parlé -, et bien qu’il y ait quelques longueurs, j’ai apprécié le récit, tenant presque du livre d’espionnage. Mais j’ai été très chiffonnée par le traitement des personnages, et notamment celui des femmes. Si les hommes sont toujours en position de pouvoir, ayant bien souvent une certaine autorité, s’ils sont souvent très riches, je vous laisse imaginer tout l’inverse pour les femmes qui ne sont ni plus ni moins que des objets de désir, voire carrément des objets sexuels (uniquement si elles sont belles ; les moches sont juste des moches et le narrateur en parle le moins possible). Sans compter que les personnages féminins sont souvent décrit avec une poitrine très opulente, que l’on se rend compte qu’il y en a de vraiment très vénales, etc. Pour faire simple, ça m’a déçue. Comment peut-on avoir une aussi bonne histoire avec des protagonistes aussi mal écrit ? J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal avec Marc, qui est à la fois héros et narrateur : c’est lui décrit ainsi les femmes.

Je ne peux malheureusement pas vous conseiller la lecture de La Manufacture des histoires. Avoir un bon récit n’empêche pas d’avoir quelques longueurs et, personnellement, je ne lis pas des thrillers pour subir les fantasmes du héros.

La Manufacture des histoires, Luc Fivet • Editions Baker Street • 2018 • 320 pages • 21€ • Genre : thriller, littérature • ISBN : 9791097491048

Lecture commune avec Noctenbule.
Retrouvez son avis sur son blog.

Ce livre participe au challenge Coupe des 4 maisons – 2017-2018.

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8 réflexions sur “La Manufacture des histoires

    • Ma Lecturothèque dit :

      Il y a aussi un côté SF ou fantastique, etc. Ca, ce n’est pas gênant pour moi, mais effectivement, l’aspect fantasme prend une place trop importante et est vraiment cliché et assez pathétique (d’après moi ; le narrateur nous raconte qu’il a couché avec telle femme dans tout son appartement, toute la nuit, dans toutes les positions possibles, la faisant jouir à de très nombreuses reprises, etc. Tu vois le genre?).

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