La trilogie Gormenghast, tome 2 : Gormenghast

Gormenghast, t.2 : Gormenghast

Tome 1 : Titus d’Enfer

Quatrième de couverture :

Après la mort de son père, Titus d’Enfer est devenu le maître d’un royaume affaibli. Le château de Gormenghast est menacé par un mal mystérieux qui s’apprête à noyer gens et biens. Dans la forêt, Titus rencontre une créature sublime, mi-fille mi-oiseau. Fasciné par cette apparition, il décide de la retrouver et s’aventure aux confins du monde, sur l’autre versant de la montagne de Gormenghast.

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Mon avis :

Le résumé, il a l’air super sympa, non ? Une menace qui pèse sur un château, une étrange créature… Bon, c’est tout ce que promet le résumé et c’est déjà pas mal, en fait. Sauf qu’il ne se passe vraiment pas grand chose, en vérité, et cela en fait un récit assez mou. Ou plutôt les descriptions sont si longues, interminables, que le peu d’action qu’il y a finit par s’étaler sur plusieurs pages, et ce qui auraient pu être vif en devient d’une mollesse indescriptible.
On suit Titus qui grandit, qui fait la rencontre d’une créature qu’on nous dépeint tellement bien que seule la déception nous attend ; Titus lui-même est intéressant à suivre, j’aime bien son évolution. On suit Salprune et sa sœur Irma, les professeurs de Gormenghast… peu d’intérêt pour moi. On suit aussi Fuschia et sa mère, la Comtesse ; des personnages que j’apprécie grandement mais trop peu présents à mon goût. Et puis l’on suit Finelame, le méchant de cette histoire ; jusqu’où ira-t-il pour atteindre ses objectifs ? Quels plans diaboliques va-t-il mettre en place ? Il est fascinant, je l’admets. Il est exécrable mais on a envie de rester à ses côtés pour savoir quelle sera sa prochaine action, comment il va se dépatouiller d’obstacles parfois inattendus… C’est un bon méchant, vraiment.
En fait, pour moi, Gormenghast est très bien écrit, j’ai beaucoup aimé la plume, de même que j’ai apprécié certains personnages et que leur destin a pu me toucher et que certaines intrigues m’ont maintenues éveillées tard durant la nuit car je voulais en connaître les tenants et les aboutissants. Sauf que je ne peux pas passer outre l’ennui que j’ai ressenti pendant une bonne partie du roman. Je le redis, c’est beaucoup trop long ! Je pense que j’aurais pu aisément me passer d’un tiers voir de la moitié du livre parce qu’il y a vraiment des passages et des descriptions qui ne servent pas le récit. C’est vrai que, dans ces romans, on suit avant tout la vie du château et de ses murs, non de quelques personnages et, honnêtement, l’intérêt de certains de ces protagonistes ? Proche du néant.
Bon, voilà, je ne sais pas quoi vous dire d’autre si ce n’est que dans les pays anglophones, ce roman semble avoir un gros succès, il est encensé par pas mal d’écrivain·es, etc. Peut-être s’agit-il d’une sensibilité culturelle différente ? Je ne saurais dire.

La trilogie de Gormenghast, ce n’est pas un récit trépident mais la vie d’un château. Je ne suis hélas pas franchement sensible à cette œuvre. Lecture très mitigée, je lirai toutefois le dernier tome parce qu’il est beaucoup moins épais.

La trilogie Gormenghast, tome 2 : Gormenghast, Mervyn Peake • Titre VO : Gormenghast (Eyre and Spottiswoode) Traduction : Gilberte Lambrichs et Patrick Reumaux Editions Points• 1950 • 653 pages • 8,60€ • Genre : fantasy, château • ISBN : 9782757804643

Ce livre participe au Challenge de l’Imaginaire.

6 réflexions sur “La trilogie Gormenghast, tome 2 : Gormenghast

  1. juliet595 dit :

    J’ai lu la trilogie, j’avais bien aimé mais il faut effectivement apprécier les longues descriptions, comme pour beaucoup de « classiques » ^^ Les deux premiers volets sont mes préférés, j’avais eu plus de mal avec me troisième 🤔

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