Premières lignes #23

Bonjour,
Aujourd’hui, je poursuis le Week-end à 1000, et je voulais vous présenter les premières lignes d’un livre que j’ai lu hier, qui parle des Première et Seconde Guerres mondiales : A la vie à la mort. L’auteure a su trouver les mots pour me toucher, m’émouvoir. Je vous en parle très bientôt, dans une chronique.

Rappel du principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Je vous propose dorénavant de mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article, et je dresserai une petite liste.

 

Le noyer

Attablé devant une bouteille presque vide, le vieux Florent a les bras croisés. Du vin de noix, de la maison. Cela fait des années qu’il le prépare lui-même, chaque été, avec les noix vertes de l’arbre géant, là-bas, au bout du terrain.  Cela donne une liqueur un peu âcre, un peu sucrée, que l’on boit à petites gorgées. Il y a une heure, la bouteille était aux trois quarts pleine ; elle est aux trois quarts vide.
En face du vieux, de l’autre côté de la table, les deux hommes se font insistants.
– Il faut le couper, père Florent, il n’y a pas d’autre moyen. L’opération Aile bleue en dépend, avec elle la survie du maquis Ventoux, la protection de centaines de civils !

À la vie à la mort, Paule du Bouchet, 1999.

À la vie à la mort

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :
Moglug 
Les Livres de George
Nadège
• La Chambre rose et noire
Lily (Au café bleu)
• Mon Univers fantasy
• La bibliothèque de Céline
• A la page des livres
Mokamilla
• Lectoplum
Songes d’une Walkyrie
Vague Culturelle
Pousse de Gingko
• Colcoriane

4 réflexions sur “Premières lignes #23

  1. lilithbliss dit :

    J’aime beaucoup me plonger dans les livres qui parlent des guerres mondiales. Je trouve qu’il est important d’en lire, ça nous en fait tirer quelques leçons pour notre propre vie en société. Merci pour cette découverte 🙂

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  2. Colcoriane dit :

    J’ai eu une période où je lisais tout ce qui me tombait sous la main et qui traitait de la seconde guerre mondiale…
    Ces premières lignes sont intrigantes, je me demande pourquoi il faut couper ce noyer ! J’ai hâte de lire ta chronique pour en savoir un peu plus sur ce roman.

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