Quatrième de couverture :
«Le fantôme de l’Opéra a existé. J’avais été frappé dès l’abord que je commençai à compulser les archives de l’Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l’on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là.»
Avec l’art de l’intrigue parfaitement nouée et l’inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Le Fantôme de l’Opéra nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.
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Mon avis :
J’ai découvert Le Fantôme de l’Opéra grâce à l’édition numérique de Bibebook ; le roman est dans le domaine public. Cela m’a permis de découvrir ce grand classique de la littérature française et je songe, un jour, à l’acheter au format poche car il m’a plu et que c’est un incontournable.
Le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux raconte l’enlèvement d’une jeune cantatrice, Christine Daaé, par le Fantôme de l’Opéra Garnier à Paris. On ne sait s’il s’agit d’un homme ou d’un véritable spectre, mais l’on constate de nombreux événements étranges, qui s’avèrent parfois meurtriers.
Ce qui m’a plu d’emblée, c’est que le récit est présenté comme un témoignage : le narrateur est un journaliste et il souhaite lever le voile sur cette histoire d’enlèvement. Cela donne une certaine réalité à l’histoire qui nous ai narrée, sans compter que le texte est agrémenté de témoignages. J’ai également apprécié les différents protagonistes, qu’il s’agisse de Christine, bien qu’elle soit plus fade que les autres, Raoul de Chagny, l’amoureux transi, le Fantôme qui est très mystérieux et qui, malgré ses actes, est presque attachant, et puis il y a également le Persan, etc. Quant aux directeurs de l’Opéra, ils sont presque drôles (bien malgré eux) et ajoutent une touche de légèreté au récit plutôt pesant – il est quand même question d’un enlèvement, de morts…
Si le roman se lit bien, il y avait toutefois certains mots de vocabulaire qui m’étaient parfaitement inconnus ; l’avantage de la liseuse est que je n’ai eu qu’à cliquer sur ces mots pour en découvrir la définition, plutôt que de chercher dans un dictionnaire, qu’il soit papier ou numérique. Et donc, malgré mon manque de connaissances sur certains termes bien spécifiques, ma lecture a été fluide. J’ai peu lu en novembre mais, lorsque je lisais Le Fantôme de l’Opéra, les pages défilaient sans que je m’en rende compte ; c’était prenant.
Ce roman de Gaston Leroux est vraiment un incontournable de la littérature policière et fantastique. Je conseille Le Fantôme de l’Opéra à quiconque aime ces genres littéraires ; c’est un récit captivant, avec des personnages intéressants, et ça se lit bien malgré la désuétude de certains termes.
Bonne lecture à vous !
Le Fantôme de l’Opéra, Gaston Leroux • Le Livre de Poche • 1910 (première parution)• 352 pages • 6,70€ • Genre : fantôme, enlèvement, Opéra de Paris • ISBN : 9782253009504
Ce livre participe au challenge Littérature de l’Imaginaire.
Lu il y a de très nombreuses années, j’avais aussi beaucoup aimé ce classique de l’auteur qui se lit vraiment tout seul. Je ne me souvenais pas du vocabulaire parfois peu courant, il faudrait que je le relise…
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En fait cela concerne essentiellement des vêtements, des costumes.
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C’est un peu le problème ou l’avantage, question de point de vue, des livres qui se passent dans des endroits typés 🙂
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Je prends note de ton avis et le lirai un jour 🙂
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C’est vrai que ce format « enquête » est très sympa. Ah je ne suis donc pas seule à avoir trouvé Christine un peu fade ! surtout comparée au fantôme à la fois horrifiant et en même temps touchant.
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Oui, c’est exactement pour le fantôme, alors que Christine bon… On a envie de l’aider, elle a l’air sympa, elle évolue, mais elle reste tellement fade, sans relief ! C’est étrange, vu la construction du récit qui est justement censé lui apporter du relief.
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