Premières lignes #281

Bien le bonjour, bien le bonsoir !
Pour ce nouveau RDV, j’ai opté pour les premières lignes du sixième tome de La Compagnie noire (en vérité, plutôt un tome 3.5). En cause, l’explication que le personnage donne de son nom qui m’a fait sourire.

Le principe : chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Pensez à mettre le lien de votre RDV en commentaire de l’article ou, si vous avez une page ou une catégorie dédiée, n’hésitez pas à me le faire savoir ; cela facilitera l’actualisation.
N’oubliez pas de me citer, ça fait toujours plaisir ♡

Le présent journal est l’idée de Corbeau, mais quelque chose me dit qu’il n’en sera pas trop fier si jamais il met le nez dedans parce que, pour le plus gros, je vais raconter la vérité. Même s’il est mon meilleur pote.
À chacun ses pieds d’argile. Les siens remontent jusqu’aux roubignoles et peut-être plus haut. Mais c’est un type bien, même s’il se comporte comme un cinglé à tendance homicide et suicidaire la moitié du temps. Si Corbeau décide qu’il est ton pote, alors tu as un pote à vie, qui le prouvera au besoin en jouant du couteau.
Mon nom est Casier. Philodendron Casier. La faute à ‘man. Je n’en ai jamais parlé à Corbeau. C’est pour ça que je me suis engagé dans l’armée. Pour fuir des ramasseurs de patates foutus de coller un prénom pareil à un mouflet. J’avais sept sœurs et quatre frères la dernière fois que j’ai fait le compte. Tous portaient le nom d’une saloperie de fleur.

La Compagnie noire, tome 6 : La pointe d’argent, Glen Cook, 1989.

Les annales de la Compagnie noire, tome 6 : La pointe d’argent

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