- Hamaguri
- Wasurenagusa
Quatrième de couverture :
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Mon avis :
Si les livres de Shimazaki font partie d’un cycle, ils peuvent toutefois se lire séparément. Chaque « tome » suit un personnage différent des autres, explorant par la même occasion d’autres thématiques et d’autres sentiments.
Dans Tsubaki, une vieille dame laissait à sa fille deux lettres : la première pour sa fille (dans laquelle elle dit avoir tué son propre père), l’autre pour son demi-frère (dont la fille n’avait jamais entendu parler). Dans Hamaguri, nous découvrons le personnage du demi-frère, Yukio ; dans Wasurenagusa, c’est le père adoptif de Yukio que nous suivons, Kenji. Parfois, nous retrouvons les mêmes moments, les mêmes événements. Or, non seulement le point de vue change, mais l’autrice réussit par la même occasion à nous transmettre de nouvelles émotions.
J’ai dévoré ces romans. Ils ne sont certes pas bien longs, mais c’est aussi qu’ils prennent aux tripes – pas autant que d’autres, ils gardent une certaine retenue qui n’en est pas moins appréciable. Dans Hamaguri et Wasurenagusa, de nombreux sujets sont abordés. Sous de nombreuses couches de secrets, accumulés au fil des ans, il est question d’adultère, d’adoption, d’infertilité, de dépression…, le tout englobé par la famille. La famille, tiens, parlons-en ! Ce peut être les liens qui se créent et se consolident, ce peut être ce que l’on cache à autrui, ce peut aussi être les injonctions, les attentes. Alors oui, il y a un voile de pudeur sur tout cela et ce n’est pas traité à fond, mais c’est probablement l’une des choses qui font la force des romans de Shimazaki ; ils sont à la fois terribles, dramatiques, mais aussi beaux et tendres.
Chaque livre d’Aki Shimazaki se savoure. Que les sujets soient doux ou sombres et amers, c’est toujours un plaisir de lire ces récits. Pour moi, Shimazaki est une valeur sûre, je suis sensible à son écriture (simple mais pas simpliste) ainsi qu’à ses récits et je ne peux donc que vous conseiller ses romans.
Hamaguri et Wasurenagusa, Aki Shimazaki • Actes Sud • 2007 et 2009 • 120 et 128 pages • 7,10€/livre • Genre : secrets de famille, Japon • ISBN : 9782742765171 et 9782742779260
A la façon dont tu en parles, j’ai l’impression qu’il y a un beau travail sur les mots et les ambiances et cherchant des titres de littérature japonaise, je note ces deux du coup ☺️
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Je pense que tu peux noter tous les romans de cette écrivaine ! Du même cycle, j’ai beaucoup aimé « Tsubaki » (https://malecturotheque.wordpress.com/2022/09/15/tsubaki-premier-cycle-le-poids-des-secrets/) et, d’un autre cycle (d’autres perso, d’autres récits), j’ai aimé « Azami » et « Fuki-no-tô » (https://malecturotheque.wordpress.com/2021/11/13/azami-fuki-no-to/) 😊
Je suis contente que tu aies envie de découvrir ces romans !
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Je note, je note, je note !
(Et je crois que tu m’avais déjà recommandé le premier ;))
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C’est tout à fait probable ^^
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Cette poésie dont tu parles me fait tellement envie, ce côté simple des jolies chose, c’est un voyage que j’aimerais beaucoup faire !
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J’ai lu cette saga. Je ne suis pas aussi emballée que toi mais j’ai bien aimé, Wasurenagusa étant mon 2ème préféré, je crois.
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J’ai adoré cette pentalogie ! Je les ai savourés aussi. 🙂
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