Le Berceau des ténèbres

Le Berceau des ténèbres

Je remercie Babelio et les Editions du Toucan pour m’avoir envoyé ce roman.

Quatrième de couverture :

Ancien officier des services de renseignements, militaire parfaitement entraîné, le lieutenant Paik Dong Soo est parvenu à quitter l’enfer de son pays-prison, la Corée du Nord. Grâce à son ami le journaliste américain Seth Ballahan, il a réussi à exfiltrer sa femme et son fils et à gagner New York. Pour lui, le plus dur est désormais de s’adapter à ce nouveau monde, où la liberté le paralyse.
Jusqu’au jour où un étrange visiteur fait appel à ses anciennes compétences. Des enfants ont été enlevés en plein Chinatown, les gens sont inquiets et pour les commerçants, la peur est le pire ennemi des affaires. Incapables de son côté de recueillir le moindre renseignement fiable au cœur d’une communauté fermée, la police est impuissante. Pourtant, jour après jour, les rumeurs les plus atroces se propagent.
Il faut intervenir vite. Puisque les voies judiciaires sont lentes, restent les méthodes radicales de Paik Dong Soo. Avec les risques qu’elles comportent..

Mon avis :
Avant de vous faire mon retour sur ce roman, il est bon de préciser qu’il s’agit du dernier tome d’une trilogie. Je ne le savais absolument pas quand j’ai lu le résumé, et que j’ai reçu mon exemplaire, mais à dire vrai, ce n’est pas très important : les faits sont bien amenés, bien écrits, et au besoin des notes en bas de page nous donnent plus de précision. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir lu les deux premiers tomes (L’Évangile des ténèbres et La Frontière des ténèbres) pour apprécier pleinement Le Berceau des ténèbres.

Le roman est axé sur deux personnages principaux : le journaliste Seth Ballahan, et son ami Paik Dong Soo, ancien militaire qui travaillait pour les services de renseignements, et qui vient de Corée du Nord. Dans un premier temps, nos deux protagonistes mènent séparément l’enquête, et ce pendant une bonne partie du livre. Cela dit, les chapitres nous permettent de vivre l’histoire par le biais de plusieurs protagonistes : tout comme dans Game of Thrones (premier exemple qui me vient en tête), chaque chapitre porte le nom d’un individu, que nous allons suivre de près. Les titres se nomment alors « Vito Del Piero », « Mr. Wang », « Seth Ballahan », « Paik Dong Soo », etc. L’auteur nous donne alors un peu plus d’informations qu’à ses héros, sans pour autant tout nous dire ; même en regroupant l’ensemble des indices, des savoirs des uns et des autres, il faut attendre la fin pour réussir à assembler tout ça, et avoir la solution de cette énigme.
Il faut bien le dire, Le Berceau des ténèbres m’a tenue en haleine jusqu’au bout, et ne pouvant décrocher du récit, je n’avais pas d’autre choix que d’enchaîner les pages ! Sur l’édition que j’ai reçu, un bandeau rouge nous dit, de la part de Bernard Minier : « Un putain de page-turner impossible à lâcher ! » Un page-turner, c’est quoi ? C’est un roman avec des chapitres assez courts, écrits de façon à créer une certaine tension car on ne cesse d’avoir de nouveaux éléments dans le récits – des cliffhangers – et le lecteur dévore alors le livre pour connaître la fin. Donc oui, Le Berceau des ténèbres est un très bon page-turner.
Le petit plus qui apporte une touche de « vrai » à l’histoire, c’est l’évocation de certaines événements qui ont réellement eu lieu, comme la tempête Juno, et qui encrent le récit, fictif, dans la réalité. Autant dire que ce genre de détails est bienvenue.

Avis aux fans de thrillers, que vous ayez lu ou non les deux premiers tomes, vous allez adorer Le Berceau des ténèbres ! J’ai vraiment eu des frissons en lisant certains passages, qui m’ont mise assez mal à l’aise, et je n’ai pas décroché un seul instant.
Cela dit, autant j’aime lire la suite d’un roman que j’ai adoré, autant lire les livres qui l’ont précédé est un peu particulier ; je ne lirai pas L’Évangile des ténèbres et La Frontière des ténèbres avant quelques années je pense, mais s’ils sont aussi bien que ce dernier tome, je ne peux que vous inciter à commencer par L’Évangile et La Frontière.

Le Berceau des ténèbres, Jean-Luc Bizien • Editions du Toucan • 2015 • 490 pages • 9,90€ • Genre : thriller • ISBN : 9782810007349

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