Contes

Contes

Quatrième de couverture :

On ignore encore trop souvent que Marie-Catherine d’Aulnoy, contemporaine de Charles Perrault, fut la première à publier des contes de fées. Et celles-ci sont partout à l’œuvre dans son univers enchanté : elles métamorphosent les princes en oiseaux, les princesses en chattes, elles secondent Finette Cendron (avatar de Cendrillon) ou s’en prennent au bonheur de la trop difficile Toute-Belle. Leurs pouvoirs sont redoutables et leurs lois inexorables, elles commandent aux dragons et aux lions du désert et ne pardonnent aucun outrage. À l’inverse de Perrault, Mme d’Aulnoy ne cherche pas à restituer une quelconque tradition orale, elle laisse son imagination broder autour de schémas bien connus, combinant parfois deux contes pour entraîner son lecteur dans une succession de péripéties à la fois surprenantes et familières.
A l’inverse de Perrault, Mme d’Aulnoy ne cherche pas à restituer une quelconque tradition orale, elle laisse son imagination broder autour de schémas bien connus, combinant parfois deux contes pour entraîner son lecteur dans une succession de péripéties à la fois surprenantes et familières.
[…]

Les Contes de Mme d’Aulnoy figurent au programme des classes de sixième.

Les contes présents dans l’ouvrage :
La Belle aux cheveux d’or
L’Oiseau bleu
Finette Cendron
Le Nain jaune
La Chatte blanche

Mon avis :

Lors de mes études littéraires au lycée, nous avions étudié les Contes de Perrault, ainsi que le rapport entre le texte et l’image (notre édition étant illustrée par Gustave Doré, dont j’adore avec le travail).
Quand, l’an dernier, j’ai appris qu’une femme, Madame d’Aulnoy, avait elle aussi écrit des contes, ni une ni deux, je les ai ajoutés à ma wishlist ! Et j’ai eu le livre pour Noël. L’édition que j’ai est celle publiée par l’Ecole des loisirs, en 2015 ; les contes sont abrégés, mais la première chose à noter, c’est que cela n’a rien de dérangeant dans la lecture, dans la compréhension de l’œuvre. Deuxième chose, ce sont des contes adaptés pour les élèves de sixième : il y a une astérisque à plusieurs termes au cours du livre, renvoyant à un lexique à la fin. Si je connaissais, ou tout du moins comprenais, la plupart de ces mots, avoir ce petit lexique était tout de même bienvenu.

Les contes de Marie-Catherine d’Aulnoy sont plus sympathiques que ceux de Perrault ou des frères Grimm : point de pied tranché, point de vengeance… En fait, les textes de Madame d’Aulnoy seraient plutôt un mélange entre les adaptations de Disney et les écrits d’Ovide (comme dans Les Métamorphoses, par exemple : ça ne se finit pas forcément bien, mais ce n’est pas si mal que ça non plus).
Typique des contes, il y a une morale à la fin. Mais ne vous y trompez pas, ce ne sont pas des morales « faites attention à vos filles où elles seront perverties »… Non, c’est plutôt le genre de morale toute gentillette, sans être naïve pour autant. C’est le genre de morale qui me correspond assez.
Je ne saurais dire lequel de ces contes de Madame d’Aulnoy j’ai préféré, mais je pense que ceux qui m’ont le plus marquée sont L’Oiseau bleu, Finette Cendron pour ses références à d’autres contes (Cendron devrait d’ailleurs vous mettre la puce à l’oreille), et La Chatte blanche.

Marie-Catherine d’Aulnoy est une auteure à découvrir : de jolies histoires à découvrir, pleines de magie, d’aventure et d’amour, qui raviront un large public.

Contes, Marie-Catherine d’Aulnoy • Ecole des loisirs • 2015 (contes parus à la fin du XVIIème siècle) • 240 pages • 6,10€ • Genre : contes • ISBN : 9782211216302

Ce livre participe au challenge Littérature de l’Imaginaire.

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Ce roman participe au challenge Femmes de Lettres.

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10 réflexions sur “Contes

  1. unemalledeslivres dit :

    Mon mémoire de Lettres modernes portait justement sur les conteuses française donc Madame D’aulnoy en faisait partie ^^. C’est top de voir ce livre sur un blog littéraire en tout cas. Ca peut donner des idées de lectures et montrer qu’il n’y a pas que Perrault ou Grimm. Pour la belle et la bête j’avoue que je préfère la version de Madame Leprince de Beaumont. Si jamais tu ne l’as jamais lu je te le conseille vivement.

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