Le Clan des Otori, II – Les Neiges de l’exil

Le Clan des Otori, II – Les Neiges de l’exil

Si vous n’avez pas lu le premier tome Le Silence du Rossignol,
je vous conseille vivement de le lire.

Quatrième de couverture :

Takeo, désormais héritier du puissant Clan des Otori, s’est engagé à rejoindre les rangs criminels de la Tribu, reniant ainsi son éducation pacifique, abandonnant tout ce qui lui revient de droit, territoire, fortune et pouvoir, renonçant aussi à son amour pour Kaede. Mais la Tribu peut-elle éloigner Takeo de son destin ? Le chemin qu’il choisit le conduira au paroxysme du danger, de l’épreuve et du sacrifice, au cœur des montages glacées du Pays du Milieu.
Kaede, pion utile dans le jeu des seigneurs de la guerre, devra quant à elle mettre en œuvre toute son intelligence, sa beauté et sa ténacité pour s’imposer dans le monde des hommes tout-puissants et garder son précieux secret.
Alors que tombent les premières neiges, Takeo et Kaede poursuivent leur quête au cœur d’un Japon féodal cruel et magnifique. Leur amour survivra-t-il à la guerre et à la haine, aux alliances promises ou rompues ?
Une histoire inoubliable où palpite la passion, où sourd la violence, où la beauté saisit toute chose.

Mon avis :
On retrouve nos jeunes héros tout de suite après la fin du premier tome, et à nouveau séparés.
Les Neiges de l’exil est plus axé sur l’apprentissage de Takeo au sein de la Tribu, et sur le dur combat de Kaede pour affirmer son autorité et trouver sa place dans ce monde d’hommes.
Comparé au premier, j’ai un peu moins aimé ce deuxième tome ; les descriptions, les anciens et nouveaux personnages… sont tout aussi bien que dans Le Silence du Rossignol, et ce n’est donc pas là le problème. En fait, c’est parce que j’ai eu cette impression que durant tout le livre, les protagonistes – que ce soit Takeo ou Kaede – ont des projets, mais l’hiver approchant, l’hibernation plane durant toute la lecture : tout est suspendu jusqu’au printemps, qui n’arrive qu’à la fin du roman. Cela dit, l’histoire n’en reste pas moins bonne pour autant, et les choses sont très bien mises en place, les personnages évoluent très bien. On en sait plus sur la Tribu, sur les alliances, et surtout une prophétie vient nous titiller pour la suite…
A la fin de ce livre, il y a une chose qui en ressort davantage que d’autres : vivement le troisième tome ! Car on veut savoir quelles seront les batailles de Takeo, comment sa relation avec Kaede va se poursuivre, ce qu’il va advenir de Shizuka et bien d’autres protagonistes…

Honnêtement, je pense qu’il y aurait plus à dire sur Les Neiges de l’exil, et en même temps j’ai l’impression que je vous couperai l’herbe sous le pied si je vous en parlais plus. Je ne peux donc que vous invitez (très fortement) à lire cette saga littéraire, si ce n’est déjà fait.

Le Clan des Otori, II – Les Neiges de l’exil, Lian Hearn • Titre VO : Tales of the Otori – Grass for His Pillow • traduction : Philippe Giraudon • Gallimard • 2004 • 400 pages • 8,70€ • Genre : historique, fiction, fantasy • ISBN : 9782070300310

3 réflexions sur “Le Clan des Otori, II – Les Neiges de l’exil

    • malecturotheque dit :

      Tu avais lu la trilogie, ou aussi le préquel et le quatrième tome, sorties bien plus tard ?
      Je pense que lorsque l’on a lu il y a quelques années la trilogie, on peut (éventuellement) reprendre avec le préquel.
      Cette histoire est tellement bien ♥

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