La Noyade du phénix

La Noyade du phénix

Résumé de l’auteure :

Sacha Andrews est nègre.

A la recherche d’une histoire qui la sortira de l’anonymat et fera d’elle une romancière respectée, la batailleuse et lunatique Sacha se lance sur les traces d’une lointaine famille écossaise au destin déchirant : la sienne.

Thriller gothique mené tambour battant, la Noyade du Phénix explore la puissance du lien familial dans une contrée sauvage dominée par les clans, le sens de l’honneur, la superstition et le goût du risque. Sacha parviendra-t-elle à y préserver son peu d’équilibre mental ? A vous de voir !

Je tiens à remercier Audrey Brière, l’auteure de ce roman, qui me l’a gentiment offert, d’autant plus que j’avais déjà très envie de le lire. Cela m’a énormément fait plaisir !

Mon avis :
Il n’y a pas si longtemps, je vous parlais du livre Eclosia, ou l’Ecosse des légendes de Nathalie Bagadey ; on y suivait l’histoire de Clo qui découvrait alors les mystères et légendes d’Ecosse. Cette fois-ci, adieu le fantastique, et place à de sombres secrets, toujours dans ce superbe pays, avec La Noyade du phénix d’Audrey Brière !
Sacha, l’héroïne de ce roman, enquête sur ses ancêtres afin de satisfaire son grand-père, Fergus, et d’en hériter. Mais cela ne va pas s’avérer si simple, et très vite, elle va se rendre compte que certaines personnes pourraient bien ne pas tout dire… Mais pourquoi ?

Le début de l’histoire nous présente, d’un bon rythme, les différents protagonistes : Sacha et le vieux Fergus ne s’apprécient guère, mais s’accordent une collaboration afin de découvrir leurs origines. Elias, le majordome du grand-père, que l’on voit peu mais que j’ai trouvé attachant, est très dévoué. Il y a aussi Kenneth et sa grand-mère Morag mais, plus intéressant encore, ce sont les bons dans le passé, qui nous permettent de faire la connaissance de Moyra et son entourage, à la fin du XIXème siècle, début XXème.
Je vous en parlais déjà dans mes chroniques sur Conversion de Katherine Howe, et Le Déchronologue de Stéphane Beauverger : j’apprécie beaucoup les sauts dans le temps, notamment lorsqu’ils nous parlent de quelque chose qui a son utilité dans le récit que nous suivons. Et c’est le cas ici : ces flashbacks sont loin d’être anodins. De plus, chose bien pensée, le nom du chapitre n’est nul autre que l’année où se déroule ce bout d’histoire ; on ne peut donc pas se perdre dans le récit.
L’enquête est bien menée, et si le début du roman a un rythme assez classique, nous sommes ensuite plongés dans l’histoire, la tension monte, les événements s’enchaînent, nous recréons nous aussi les liens entre les différentes informations qui nous sont données, et il est difficile d’arrêter la lecture : nous voulons savoir !
Un petit bémol pour ma part : les scènes de sexe (alors non, très clairement, vous n’offrirez pas ce roman à votre cousine de treize ans). Si je peux comprendre l’intérêt de certaines, il n’en va pas de même pour les autres. Soit, il y a des rapports de force, mais ce n’était pas pour moi essentiel. Ce n’est toutefois pas si gênant que ça, et ce n’est pas ce que je retiens le plus de La Noyade du phénix.

Ce qu’il faut en retenir surtout, de ce roman, c’est qu’il s’agit d’un thriller où la tension augmente sans cesse ; une fois la lecture commencée, s’arrêter n’est pas une mince affaire ! Et le petit plus : des personnages attachants (j’ai pour ma part préféré tous les petits vieux de l’histoire, très sympathiques).
Je vous invite vivement à vous servir un bon verre de scotch tout en lisant La Noyade du phénix ; vous passerez un bon moment, surtout si vous êtes adeptes de thrillers et de secrets de famille.

La Noyade du phénix, Audrey Brière • auto-édition • 2015 • 430 pages • 3,99€ (Kindle) • Genre : thriller gothique, famille • ASIN : B01B67P4SS

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